Digicopy : la FNAC offre la version numérique à l’achat d’un CD ou d’un vinyle

Digicopy Fnace France - Octobre 2013

La Fnac, chaîne de magasins française spécialisée dans la distribution de produits culturels et électroniques, vient d’annoncer le lancement de son nouveau service Digicopy, qui permet à ses clients de bénéficier de la version numérique des CD et vinyles qu’ils ont acheté dans ses magasins ou sur son site internet.

Les clients peuvent retrouver leurs copies numériques sur le site fnacjukebox.com. Dans le cadre d’un achat en ligne, la copie numérique est disponible immédiatement. En magasin, il faut être adhérent Fnac pour bénéficier de l’offre Digicopy puisque le numéro de carte fait le lien avec le compte utilisateur en ligne.

Les albums éligibles au service Digicopy de la Fnac sont identifiés par un pictogramme sur la boutique en ligne ou sur le film de protection en magasin. L’entreprise qu’au lancement il y a 200 000 albums issus des catalogues des majors et des principaux labels indépendants qui sont éligibles au lancement. À noter que « Digicopy est rétroactif pour tous les achats effectués par les clients depuis le 1er janvier 2012« .

Par ailleurs, la Fnac indique que « la version dématérialisée est récupérable depuis un ordinateur (PC ou Mac) et est transférable sur tous les appareils (iPod, iPad, smartphone, baladeur MP3, etc). La majorité des titres est encodée en haute qualité 320 Kbps ». Il ne s’agira donc pas de version sans perte pour ceux qui numérisent leur disques actuellement dans ce type de format (FLAC par exemple).

Digicopy de la Fnac est donc un service similaire à ce qu’offre Amazon avec Autorip depuis juin dernier mais il faut relever quelques différences notamment :

  • Amazon offre une rétro-compatibilité jusqu’à janvier 2000 ;
  • Amazon propose l’application mobile Cloud Player pour lire sa musique en streaming. Malheureusement le site dédié à son offre de la Fnac n’est pas encore adapté au mobile et il n’y a pas d’application pour lire sa musique. La seule solution consiste donc à télécharger les fichiers.

Il s’agit d’une bonne initiative de la part d’un acteur traditionnel de la distribution de produits culturels. Au Canada, il n’y a pour le moment aucun acteur qui n’offre encore cela. Il faut espérer que ce type de service qui va vers une indépendance de l’œuvre et du support se généralise sur le marché et arrive pour d’autres produits comme les livres par exemple. Amazon vient d’ailleurs de lancer son service Kindle Matchbook mais il nécessite encore de payer un supplément (de 0$ à 2,99$) pour bénéficier de la version numérique de son livre en plus de la version papier.

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