Test du Samsung Galaxy S6 edge+, le grand téléphone aux deux bordures incurvées

Samsung Galaxy S6 edge plus - Test Geeks and Com

Samsung avait surpris en annonçant 2 appareils haut de gamme au Mobile World Congress en avril dernier, les Samsung Galaxy S6 et Samsung Galaxy S6 edge. Il semblerait que l’expérience ait plu au manufacturier puisque ce sont également deux modèles de phablettes qui ont été présentées le 13 août dernier.

Nous avons pu essayer, grâce à Vidéotron Mobile, les deux appareils dès leur annonce. Après son déballage en vidéo, voici le test complet du Samsung Galaxy S6 edge+, la phablette Android à écran aux bordures incurvées. Vous pourrez également retrouver notre test complet du Samsung Galaxy Note 5 très rapidement.

Caractéristiques techniques du Samsung Galaxy S6 edge+

Première chose à savoir, les fiches techniques des Samsung Galaxy S6 edge+ et Galaxy Note 5 sont totalement identiques, si ce n’est une légère variation de quelques millimètres et quelques grammes. La principale différence est donc la présence d’un écran incurvé sur ce modèle et l’absence du stylet.

Affichage
  • 5.7″ Quad-HD Super AMOLED (2560 x 1440) avec bordures incurvées
  • Densité de pixels: 518 ppi
Dimensions 154.4 x 75.8 x 6.9mm
Poids 153 grammes
Processeur Processeur 64 bit Octacore (2.1 GHz Quad + 1.5 GHz Quad)
Mémoire
  • 4 Go de RAM LPDDR4
  • 32 ou 64 Go de mémoire interne
  • Pas d’emplacement pour carte micro-SD
Système d’exploitation Android 5.1.1 Lollipop
Réseau LTE Cat. 6 / 9
Appareil photo / vidéo
  • Appareil photo principal : 16 Mégapixels, flash LED, f/1.9, OIS, HDR Temps réel
  • Caméra vidéo : 4K
  • Appareil photo en façade : 5 mégapixels, f/1.9, 90 degrés, HDR Temps réel
Connectivité
  • nano SIM
  • Connecteur Micro-USB / USB 2.0
  • GPS, A-GPS, GLONASS
Batterie / Autonomie
  • Batterie non amovible de 3 000 mAh
  • Chargement rapide
  • Chargement sans fil

Samsung Galaxy S6 edge plus - Test Geeks and Com -1

Design

Étant finalement un gros Samsung Galaxy S6 edge avec un écran de 5,7 pouces au lieu de 5,1, on pourrait être tenté de faire un copier-coller de notre avis de design concernant ce modèle. Pourtant, prendre un appareil et le grossir peut avoir de gros impacts sur la prise en main et la facilité d’utilisation.

Au niveau visuel, les Samsung Galaxy S6 edge et edge+ sont tout autant réussis l’un que l’autre. On retrouve du verre Gorilla Glass 4 à l’avant comme à l’arrière, ce qui donne un aspect très haut de gamme au téléphone, que j’aime toujours autant après quelques mois sur le marché.

La prise en main est également très différente des anciennes gammes de Samsung : le verre étant en effet beaucoup plus glissant que le plastique texturé du Galaxy S5 ou l’arrière en cuir du Note 4, il faudra s’habituer à tenir l’appareil un peu plus fortement.

Le fait que l’écran soit incurvé sur les deux bords est surprenant au début, car on a tendance à ne pas savoir comment tenir le téléphone. Alors que je m’étais habitué assez facilement à la prise en main du Galaxy S6 edge, même si je préfère celle du S6 classique, cela n’a pas été le cas avec le nouveau modèle de Samsung. Le fait que l’appareil soit plus grand fait en sorte que la prise en main sur les bords incurvés est un peu moins agréable, et alors qu’il ne m’était jamais arrivé d’activer le bord incurvé sans le vouloir sur le plus petit modèle, cela m’est arrivé plusieurs fois ici en essayant d’atteindre la partie haute de l’écran. Le Samsung Galaxy S6 edge+ est donc définitivement à réserver aux personnes ayant de grandes mains, alors que cela s’est révélé beaucoup moins gênant sur le Galaxy Note 5.

L’appareil a été présenté en 4 couleurs : noir, blanc, or et gris acier. Les trois premières couleurs sont identiques aux précédents modèles et ont  toujours toute une gamme de couleurs suivant la lumière à laquelle ils sont exposés. Le gris acier étant une nouvelle couleur, qui sera disponible uniquement sur certains marchés, nous n’avons pu pour le moment nous faire notre avis, mais les photos qui montrent jusqu’à présent l’appareil sont vraiment très belles.

Samsung Galaxy S6 edge plus vs Note 5 vs Note 4 vs S6 edge - Test Geeks and Com_

Au niveau de la taille, le Galaxy S6 edge+ est très similaire au Galaxy Note 5, et est donc par la même occasion bien plus imposant que le S6 edge. On retrouve ainsi des dimensions de 154.4 x 75.8 x 6.9mm, à comparer aux 142,1 x 70.1 x 7 mm de son petit frère. Le poids passe également de 132 à 153 grammes. Il s’agit donc d’une véritable phablette, que l’on recommandera donc plutôt aux personnes habituées ou à la recherche de ce genre de formats.

Enfin, si malheureusement tout le laissait sentir, les nouveaux modèles poursuivent le changement par rapport à leurs prédécesseurs et s’affranchissent de deux avantages qu’avait Samsung sur son principal compétiteur : Apple. Il n’est ainsi plus possible d’étendre la capacité de mémoire grâce à une carte Micro-SD ni d’enlever facilement la batterie pour la remplacer.

Samsung Galaxy S6 edge plus vs Note 5 - Test Geeks and Com -2

Connectivité

Le Samsung Galaxy S6 edge+ fait un sans fautes au niveau de la connectivité, avec LTE pouvant monter jusqu’à 450Mb/s théoriques sur les réseaux le supportant, du Wifi 802.11 ac double bande, du Bluetooth 4.1 avec AD2P, et du NFC.

A noter une surprenante absence : celle du port infrarouge. Alors que les Galaxy S6 et S6 edge en étaient tous deux dotés, la fonctionnalité n’est plus disponible sur les deux nouveaux modèles. C’est particulièrement étonnant sur des appareils haut de gamme.

La qualité d’appel est excellente et mes interlocuteurs ne se sont jamais plaints de mal m’entendre. Je n’ai eu aucun problème de réception et les débits atteints en LTE à Montréal étaient toujours situés aux alentours des 50 Mb/s sur le réseau de Vidéotron, ce qui est largement suffisant pour la majorité des utilisations. Je n’ai par ailleurs constaté aucune différence à ce niveau entre les Galaxy S6, S6 edge, Note 5 et S6 edge+, ce qui est plutôt normal vu que les puces qui les équipent sont identiques.

Écran

Le Galaxy Note 4 était le premier téléphone de Samsung a disposer d’un écran Quad-HD en 2560 x 1440 pixels, et avait fait l’objet d’excellentes critiques aussi bien en termes de note globale qu’au niveau de la réalité des couleurs. Les Samsung Galaxy S6 edge+ et Note 5 conservent cette même résolution, toujours aussi agréable pour le visionnement.

Dans les faits, l’écran est vraiment superbe et apporte un véritable plaisir lors de la visualisation de tous les contenus : les textes sont lisibles quelle que soit leur taille, les vidéos en haute résolution sont sublimes et les photos démontrent un nombre impressionnant de détails.

Les angles de vision sont toujours aussi bons et la technologie AMOLED permet d’avoir des noirs très profonds, ce qui est très appréciable lors de la navigation dans les menus par exemple. L’utilisateur a également la possibilité de régler les tonalités de couleurs, ce qui est pratique pour ceux qui ne sont pas fan des couleurs saturées des écrans AMOLED. Il existe par ailleurs un mode automatique qui permet, dans les applications d’origine, d’analyser le type de contenu et d’adapter automatiquement le mode d’affichage le plus approprié.

La visibilité au soleil est également excellente, grâce à l’utilisation d’une forte luminosité sur l’écran, un verre sur l’écran qui n’est pas très réfléchissant et à un excellent taux de contraste. Cela se voit très bien lorsqu’on laisse la luminosité en réglage automatique. L’utilisation en extérieur reste donc facile sans devoir chercher un point d’ombre même si évidemment les couleurs sont un peu moins fidèles dans ces cas là.

L’une des nouveautés amenées depuis le Galaxy S6 et que les habitués d’utilisation du téléphone dans la chambre apprécieront est le « Super Dimming Mode » : ce mode permet d’obtenir une luminosité bien plus faible de l’écran et donc de consulter du contenu sans faire mal aux yeux ou déranger quelqu’un qui dormirait à côté de soi.

Enfin, et ce qui constitue la principale différence entre les Galaxy S6 edge+ et Note 5, l’écran de la version edge est incurvé des deux côtés. Nous avons détaillé les différentes fonctionnalités de cette partie de l’écran dans un article dédié au Galaxy S6 edge lors de sa sortie et l’avis ici se limite donc à l’utilisation classique : l’écran du Galaxy S6 edge donne l’impression d’être plus petit que le Galaxy Note 5, mais cette différence est moins flagrante qu’entre les S6 et S6 edge. L’image étant diffusée sur l’écran au complet, les deux bords sont légèrement moins lisibles et donnent donc l’impression que la surface d’affichage principale est moins grande.

Samsung apporte une nouveauté à l’utilisation de l’écran edge avec ce nouveau modèle : il est désormais possible, en plus d’avoir ses contacts favoris très facilement accessibles, d’ajouter jusqu’à 5 applications que l’on utilise souvent. Cet ajout est bienvenu, mais on ne peut s’empêcher de trouver que Samsung cherche encore quoi faire réellement avec les deux bordures de ses écrans. Certes, les effets de lumières sont très beaux et les raccourcis sont appréciables, mais il n’est toujours possible que d’activer une bordure à la fois, et aucune application ne tire encore pleinement parti de ces fonctionnalités. Cela fait maintenant un an que le manufacturier expérimente ce type d’écrans sur le marché et à mon sens les fonctionnalités ne justifient pour le moment pas toujours le surcoût lié à ce genre d’écrans. On peut d’ailleurs regretter que le Galaxy Note edge précédent offrait plus de possibilités avec les applications natives et la bordure incurvée (commandes du dictaphone…).

Performances du Samsung Galaxy S6 edge+

Nous avions déjà détaillé l’évolution de l’interface Touchwiz lors de la sortie du Samsung Galaxy S6, et nous avions réellement apprécié les efforts faits par Samsung pour écouter ses clients qui trouvaient la surcouche trop lourde et lente. La version intégrée dans les deux nouveaux S6 edge+ et Note 5 est légèrement différente, notamment au niveau des icônes, mais reprend globalement toutes les fonctionnalités dévoilées en avril.

Peu importe les manipulations que l’on fait avec l’appareil, la sensation de fluidité et de réactivité du système est bien présente : les applications gourmandes se lancent rapidement, les menus apparaissent instantanément et l’appareil photo est très rapide à se lancer. Il faut dire que le Galaxy S6 edge+ dispose d’une fiche technique impressionnante, avec un processeur Samsung octocœur ainsi que 4GB de RAM.

Pour les amateurs de chiffres, nous avons réalisé les différents benchmarks les plus classiques, dont voici les résultats ci-dessous :

On constate donc que les 4 appareils actuels de Samsung que sont les S6, S6 edge, S6 edge+ et Note 5 ont des performances très similaires, vu que leur architecture est très proche. Ils dépassent tous de beaucoup le Galaxy Note 4 dans la totalité des tests, ce qui reste toujours aussi impressionnant quand on sait que ce dernier reste encore aujourd’hui un appareil excellent.  Pour rappel, Geekbench annonçait des résultats de 1086 / 3229 sur le Galaxy Note 4 tandis qu’on est désormais à 1496 / 4888. S’il s’agit évidemment de tests qui ne se traduisent pas toujours par des performances en situation réelle, c’est bien ici une confirmation de l’impression globale de performance que l’on a lorsque l’on utilise l’appareil.

Système d’exploitation et nouveau Touchwiz

Si nous avons abordé l’interface au niveau des performances un peu plus tôt, l’aspect visuel de Touchwiz est tout aussi important puisque c’est ce que l’utilisateur va voir chaque jour s’il ne personnalise pas son appareil. L’interface de Samsung a souvent été critiquée pour sa lourdeur et son nombre trop important de menus. Mais depuis le Galaxy S6 celle-ci marque une vraie rupture avec celle de ses prédécesseurs. Tout est plus fluide, plus clair, quitte à parfois faire l’impasse sur certaines fonctionnalités présentes dans le passé.

Nous avons consacré différents articles sur les différentes nouveautés au niveau du système d’exploitation du nouvel appareil de Samsung, qu’il s’agisse de la nouvelle charte graphique, de la gestion des applications, ou encore des nouvelles possibilités apportées par les thèmes. Nous ne détaillerons donc pas ici leur fonctionnement, mais on ne peut que se féliciter de la démarche de Samsung qui redonne ici un véritable souffle à son interface.

Un comparatif rapide de quelques écrans permet de montrer que Samsung ne fait pas de rupture entre les modèles d’avril et d’août de cette année, mais que le constructeur continue à peaufiner certains éléments de design. On peut ainsi voir que les icônes sont maintenant plus arrondies, mais cela sera la seule différence flagrante ici.

Capteur d’empreintes

Après avoir inauguré un capteur d’empreintes digitales sur le Galaxy S5, puis les Galaxy Alpha et Galaxy Note 4, Samsung n’était toujours pas parvenu à convaincre de l’utilité de cette fonctionnalité quand il fallait glisser le doigt sur le bouton, plutôt que de simplement le positionner comme c’était le cas sur les iPhone depuis le modèle 5S. Ce désagrément fait enfin partie du passé depuis les lancements des Galaxy S6 puisqu’il fonctionne désormais aussi bien que sur les modèles d’Apple.

Le déverrouillage de l’appareil est donc maintenant beaucoup plus simple et rapide. Les habitués des appareils d’Apple ne seront pas perdus. Il s’agit donc d’une excellente nouvelle, car une fois que l’on a goûté à cette méthode de verrouillage, il est difficile de s’en passer.

Samsung Galaxy S6 edge plus - Test Geeks and Com -2

Autonomie

Alors que l’on avait vu une progression de la capacité de la batterie chaque année sur les modèles de la gamme Galaxy S, celle de la gamme Note avait plutôt stagné ces derniers temps. La capacité a d’ailleurs baissé entre les modèles 4 et 5, passant de 3220 à 3000mAh. Samsung promet pourtant une autonomie améliorée entre les deux modèles.

Dans les faits, je n’ai jamais eu de problèmes à tenir la journée en utilisation plutôt intensive et une utilisation moyenne me permettait une journée et demie, voire deux journées. Les tests de batterie réalisés avec Geekbench 3 confirment d’ailleurs les bonnes performances du nouveau modèle puisqu’il a en effet fallu 9h39 pour venir à bout de la batterie du Galaxy S6 edge+ tandis qu’il aura fallu 6h26 au Note 4 pour s’éteindre dans les mêmes conditions.

Pour les plus inquiets de ne pas tenir la journée complète, Samsung propose deux solutions : le chargement rapide ainsi que le chargement sans fil intégré dans l’appareil. Alors que le premier n’est pas nouveau sur un appareil Samsung, le second est pour la première fois accessible sans acheter de coque spécifique pour recharger sans fil son appareil. Il sera donc possible, dès la sortie de la boîte, d’utiliser un chargeur sans fil au standard Qi ou PMA. A noter que Samsung propose un nouveau chargeur sans fil, compatible avec ses deux nouveaux appareils, afin de les charger beaucoup plus rapidement que précédemment.

Pour avoir utilisé intensément des appareils compatibles avec le rechargement rapide sur différents évènements, le chargement rapide est un vrai bénéfice lorsque l’on a besoin d’augmenter rapidement la capacité de son appareil. Quelques minutes suffisent et voir augmenter le pourcentage à vue d’oeil est vraiment très agréable.

Enfin, en dernier recours, le Galaxy S6 edge+ propose le désormais classique mode d’économie d’énergie extrême, qui bascule l’écran en noir et blanc et permet d’utiliser uniquement quelques applications. Dans ce mode, l’appareil est principalement consacré aux appels et aux SMS, mais il permet de dépanner lorsque l’on a mal estimé la batterie restante et que l’on a pas de chargeur à proximité.

Appareil Photo et Vidéo du Samsung Galaxy S6 edge+

Le capteur embarqué par les Samsung Galaxy S6 edge+ et Note 5 sont identiques à ceux des S6 et S6 edge. Nous avons donc tout de même réalisé des photos avec les deux appareils pour donner notre avis, mais il n’est pas surprenant que nos remarques soient très similaires sur ces 4 appareils.

Appareil photo arrière

Les Galaxy S6 et S6 edge nous avaient vraiment impressionnés en marquant une amélioration flagrante par rapport au déjà bon Galaxy Note 4. Les deux nouveaux appareils de Samsung, embarquant le même capteur, mettent tous les atouts de leur côté, avec un capteur infrarouge de 16 mégapixels avec stabilisation optique et une ouverture de f/1.9 promettant de bonnes performances en faible luminosité.

Dès les premiers clichés capturés, on peut se rendre compte des performances de l’appareil. Les images sont très belles et démontrent des performances constantes, ce qui n’est pas toujours le cas chez ses compétiteurs. En conditions idéales de luminosité, les images sont très détaillées et les couleurs sont fidèles, tandis qu’en conditions moyennes ou de faible luminosité, le résultat est surprenant. Alors que l’écran laisse entrevoir du bruit numérique avant la saisie, une fois que le cliché est capturé, le rendu est très détaillé sans être trop bruité.

Un mode Pro est également présent, afin de laisser la possibilité à l’utilisateur de régler manuellement la plupart des aspects de la prise d’image, qu’il s’agisse de l’exposition, de la balance des blancs ou la mise au point, par exemple. Ceux qui n’étaient pas toujours d’accord avec les choix automatiques faits par les téléphones seront donc ravis. Autre nouveauté dans ce mode Pro, il est désormais possible de capturer des images en format RAW, permettant aux plus exigeants de retoucher leurs images par la suite et leur donner leur plein potentiel.

La saisie des images est également toujours aussi rapide. Lancer l’appareil photo grâce au double appui sur le bouton principal se fait très rapidement, même si le 0.7 seconde promis par Samsung se rapprochait plutôt du double lorsque l’appareil était verrouillé, ce qui reste très correct. La prise de clichés est également très rapide et le focus se faisant de manière régulière, un appui sur le bouton de capture prend quasi instantanément la photo.

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Appareil photo avant

Nous avons assez peu parlé dans le passé des caméras frontales, en particulier car elles faisaient généralement le strict minimum et servaient à dépanner lors des appels vidéo. Sur le Samsung Galaxy Note 4, le selfie panorama avait également attiré notre attention puisqu’il permettait, même à ceux qui n’aimaient pas se prendre seuls en photo, de pouvoir prendre aisément des photos avec des amis.

En offrant un appareil photo avant de 5 mégapixels avec la même ouverture de f/1.9 que la caméra arrière, Samsung a piqué notre curiosité et effectivement celle-ci produit des résultats très détaillés et exploitables. On est bien entendu loin de ce que peut faire la caméra arrière, mais il devient enfin possible de faire un selfie sans devoir retourner son appareil pour obtenir un résultat agréable.

Caméra vidéo

Côté vidéo, le Galaxy S6 edge+ ne déçoit pas non plus. La stabilisation optique de l’appareil continue à faire un très bon travail et les séquences capturées en 4K sont très détaillées, tout en maintenant le focus et en ajustant rapidement la luminosité. La mise au point se fait très rapidement et l’ajustement de luminosité également. Voici quelques vidéos en 1 080p… l’article sera mis à jour avec des séquences 4K rapidement :

Depuis le Galaxy S6, Samsung a également enfin mis en place un mode ralenti qui permet de capturer une séquence puis de définir ensuite quelle section de celle-ci est affichée au ralenti, afin de faire ressortir un élément en particulier. La qualité des séquences filmées est identique à celles du S6, avec beaucoup moins de pixellisation que sur ses prédécesseurs. Les séquences capturées au ralenti sont en revanche limitées au 720p.

Enfin, nouveauté amenée par les deux nouveaux appareils au niveau de la diffusion de vidéo : il est désormais possible, directement au sein de l’application caméra des Galaxy S6 edge+ et Note 5, de diffuser sur YouTube des vidéos en direct. Le partage se fait soit par le biais d’une invitation envoyée avec un lien, soit par une diffusion publique directement sur sa chaîne YouTube. Cette intégration fonctionne vraiment très bien et ouvre de nombreuses possibilités, notamment au niveau de la couverture d’évènements de manière très simple. À noter cependant que cette diffusion en direct sur YouTube ne peut actuellement se faire que sur la page principale / primaire configurée avec vos adresses courriel.

Multimédia

Comme sur les Galaxy S5, S6 et Note 4, le lecteur vidéo d’origine ne lit malheureusement pas les formats 5.1 ou dts, se contentant alors d’afficher les images sans aucun son. Les sous-titres sont en revanche supportés sans problème, qu’ils soient intégrés dans le conteneur ou en format srt. Heureusement, VLC permet de passer outre ces limitations et les contenus en 1080p sont très fluides et lus sans aucun problème.

Samsung ayant repris le design du S6 edge pour le S6 edge+, nous ne nous faisions pas beaucoup d’illusions sur le nombre de haut-parleurs. Malheureusement, on doit toujours se contenter d’un son, diffusé sur le bas de l’appareil grâce à un seul haut-parleur. Si cela n’est pas très gênant si l’on souhaite utiliser le Samsung Galaxy S6 edge+ pour regarder des vidéos ou écouter une chanson de temps en temps, on ne peut qu’être déçu après avoir essayé certains appareils d’HTC, équipés de la technologie Boomsound, ou même le Alcatel idol 3 et ses haut-parleurs certifiés JBL.

Le haut-parleur n’est donc pas mauvais, il est d’ailleurs même plutôt puissant, mais il ne s’agira pas ici d’un critère qui devrait faire pencher la balance en faveur du Galaxy S6 edge+ lors du choix d’un appareil.

Samsung Galaxy S6 edge plus - Test Geeks and Com -6

Conclusion

Le Samsung Galaxy S6 edge+ est au final un Samsung Galaxy S6 edge en plus gros, avec donc la quasi-totalité de ses forces et faiblesses. Le design étant une question de goûts, chacun y trouvera ou non son compte, mais on ne peut que se satisfaire du choix de matériaux nobles et de l’aspect haut de gamme du téléphone. Quant à l’absence de l’emplacement pour cartes micro-SD et de batterie amovible, il y a fort à parier que Samsung a fait ce choix en ayant conscience que ce n’est pas la majorité qui s’en servait, et que la société était prête à prendre le risque.

La question de l’utilité de l’écran incurvé se pose alors, en particulier lorsque l’on sait qu’il existe une différence de prix de 100$ entre le Galaxy S6 edge+ et le Note 5. Il est clair que cet écran apporte un aspect esthétique très réussi à l’appareil, en plus du côté « cool » des fonctionnalités lumineuses. Malheureusement, les possibilités de cet écran ne sont toujours pas très développées, ce qui rend le choix encore plus difficile. De plus, alors que sur son petit frère l’écran incurvé pouvait malgré tout convenir à toutes les tailles de mains, le Galaxy S6 edge+ sera réellement réservé à ceux qui auraient l’habitude des phablettes.

Le Samsung Galaxy S6 edge+ représente donc le nouveau haut de gamme de Samsung, mais alors que les années précédentes celui-ci se caractérisait par de nouvelles technologies au niveau de l’écran, ou un meilleur capteur photo, cette année les modèles présentés se contentent de légères améliorations au niveau de la batterie et d’un peu plus de RAM. Les critères déterminants entre les différents modèles haut de gamme de 2015 seront donc finalement la taille de l’écran, et le besoin ou non d’un stylet.

Le Galaxy S6 edge+ sera disponible dès le 21 août 2015 au Canada et il est actuellement offert en précommande à partir de 459$ chez Rogers, Sasktel et Vidéotron. L’opérateur québécois offre d’ailleurs la possibilité de gagner l’appareil pour les clients qui le réservent avant sa sortie. En France, les précommandes débutent le 21 août pour un lancement commercial le 3 septembre.

Test du Samsung Galaxy S6 edge+, le grand téléphone aux deux bordures incurvées
"Le Samsung Galaxy S6 edge + est une version agrandie du Galaxy S6 edge. Il en conserve donc tous les avantages, tels qu'un appareil photo excellent, une finition haut de gamme ou un superbe écran incurvé. On aurait cependant apprécié des fonctionnalités plus nombreuses pour l'écran incurvé."
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Benoît Chamontin
Co-fondateur de Geeks and Com', je suis un passionné de nouvelles technologies, de sport et de tout ce qui touche au monde des communications/marketing. Je suis également consultant en communication numérique pour Signature sur le Saint-Laurent (construction du nouveau pont Champlain à Montréal).