Test de Darksiders II : Deathinitive Edition sur PlayStation 4

Darksiders est l’un des Zelda-Like les plus réussis sur PC et consoles, mais aussi l’un des titres les plus acclamés depuis la sortie du premier opus, en janvier 2010. Bien que perfectible, le succès de ce premier jeu, centré sur le Cavalier de l’Apocalypse War, aura permis à Vigil Games de sortir une suite, Darksiders II, juste avant le naufrage de THQ. Depuis, Nordic Games a repris les droits et Vigil Games s’est transformé en Gunfire Games quand plusieurs membres de l’ancienne équipe ont décidé de former un nouveau studio. En attendant Darksiders III, qui devrait mettre en avant l’un des Cavaliers restants, Strife ou Fury, les développeurs nous ont sorti un portage de la version PC sur console new-gen, baptisé Darksiders II : Deathinitive Edition. L’investissement vaut-il le coup ?

Fiche technique

  • Date de sortie : 27 octobre 2015
  • Style : Aventure / Action
  • Classement ESRB / PEGI : ESRB M / PEGI 18 /
  • Développeur : Vigil Games / Gunfire Games (Portage)
  • Éditeur : Nordic Games
  • Langue d’exploitation : Voix et textes en français et multilingues
  • Disponible sur PC, PlayStation 4 et Xbox One
  • Évalué sur PlayStation 4
  • Prix lors du test : 29.99 $ / 29.99 € sur PlayStation 4, 29.99 $ / 29.99 € sur Xbox One
  • Site officiel
  • Version dématérialisée envoyée par l’éditeur

Résolution à la hauteur, contrairement au Framerate

Le jeu s’en sort donc dans les honneurs en ce qui concerne l’affichage, mais pas sur le plan framerate, puisque nous sommes très loin du 60 FPS constant, absent de ce portage. De quoi faire grincer un peu des dents

Mais en attendant cette hypothétique suite, bien qu’affirmée par l’éditeur, concentrons-nous quelques instants sur cette version améliorée qu’est Darksiders II : Deathinitive Edition. Au programme, Nordic Games nous promet un contenu maximal et une amélioration graphique. Qu’en est-il réellement ?

La première chose à constater sur ce portage, c’est que le titre nous propose d’emblée une résolution maximale à 1080P. Adeptes des gros écrans, soyez donc ravis d’apprendre cette nouvelle hors du commun de nos jours (je vous rappelle tout de même que c’est un portage, et que c’est le minimum attendu sur cette génération pour ce genre de titre). Le jeu s’en sort donc dans les honneurs en ce qui concerne l’affichage, mais pas sur le plan framerate, puisque nous sommes très loin du 60 FPS constant, absent de ce portage. De quoi faire grincer un peu des dents. On se contentera tout de même du gameplay qui reste, malgré tout, assez dynamique.

Darksiders II Deathinitive Edition 2

Bourrés d’imperfections

cette Deathinitive Edition rend tout de même hommage à sa première version d’origine en la sublimant, un peu. Mais tout ceci reste assez frustrant et ressemble plus à un prétexte à sortir le titre sur Xbox One et PlayStation 4 qu’autre chose.

Concernant la finition graphique, là aussi, quelques problèmes subsistent. Darksiders II possédait déjà quelques soucis de finition, avec certaines textures à la ramasse. Malheureusement, les autres imperfections, telles que l’ombrage en dent de scie ou l’aliasing constant sur une bonne partie des décors, sont toujours de mise. Cela reste moins important qu’auparavant, mais assez présent pour être discernable facilement. La direction artistique reste tout de même l’élément central de Darksiders II et plutôt bien rendu ici, pour ne pas dire excellente. Les nouveaux effets de lumières permettent une mise en avant non négligeable de cette DA.

Moins pardonnable, cependant, ce sont ces ralentissements intempestifs. Nous atteignons parfois les 5 minutes de saccades sous prétexte que le titre cherche se connecter sur internet. Rajoutons par dessus certains plantages du jeu ou bugs graphiques, et on pourrait se demander où est parti tout le temps de développement du titre. Soyons sérieux, rien de très grave à l’horizon, cette Deathinitive Edition rend tout de même hommage à sa première version d’origine en la sublimant, un peu. Mais tout ceci reste assez frustrant et ressemble plus à un prétexte à sortir le titre sur Xbox One et PlayStation 4 qu’autre chose.

Darksiders II Deathinitive Edition 1

Contenu colossal

Qu’en est-il du contenu ? Tous les DLC et extensions sorties jusqu’à présent pour Darksiders II seront disponibles directement sur le Blu-Ray du jeu, sans débourser un pécule de plus. Déjà que le prix reste assez modique pour un jeu console, le contenu, lui, est gargantuesque pour plusieurs heures de fun à tout va. Vous avez de quoi faire, d’autant que la difficulté a été revue pour l’occasion. L’ajout du mode Deathinitive rendra d’ailleurs vos joutes avec Death fortement jouissives et ardues comme jamais.

Le loot a aussi été, a priori, réajusté pour une meilleure distribution. Il faut avouer que c’est assez difficile de juger sur cet aspect, puisque le titre original était de base assez généreux et correct. C’est encore le cas cette fois-ci.

Darksiders II Deathinitive Edition 3

Conclusion

Soyons réaliste, malgré un prix assez attractif, il serait assez difficile de vous aventurer de nouveau avec Death. Darksiders II : Deathinitive Edition reste tout de même un portage de meilleure qualité que les versions old-gen, mais en deçà de ce que peut proposer le jeu sur PC en Ultra. Nous avons ici affaire à une Deathinitive Edition faite pour les néophytes de la série, n’ayant pas mes moyens d’investir dans un PC correct en plus d’une console, et proposant un véritable tremplin pour Darksiders III, s’il sort un jour.

darksiders-2-death

Test de Darksiders II : Deathinitive Edition sur PlayStation 4
"
    Les points positifs :
  • Contenu massif
  • Direction artistique excellente
  • Gameplay dynamique
  • Prix honnête
  • Les nouveaux effets de lumières
    Les points négatifs :
  • 30 FPS, pas plus
  • Peu de lifting graphique
  • Portage consoles moins bon que la version PC
"
8
Print Friendly, PDF & Email
author avatar
Thomas Jeronimo
Rédacteur en Chef de la section Jeu Vidéo, administrateur d'une association sur la thématique du Jeu, et grand aficionado du domaine numérique. Passionné de Cinéma, de musique, de dessin, de jeu, de littérature, de NBA, et de la vie en général.