Nos impressions sur l’exposition Harry Potter à la Cité du Cinéma (Paris)

Nous avons eu la chance d’être invité à l’inauguration presse de l’exposition Harry Potter à la Cité du Cinéma Luc Besson ce jeudi. Ainsi, nous avons pu rencontrer James et Oliver Phelps, les acteurs incarnant les frères Weasley qui nous ont accordé du temps pour prendre quelques photos et répondre à quelques questions. Ensuite, nous avons eu l’honneur de bénéficier d’une visite privée de l’exposition en présence des lead designers des films, Eduardo Lima et Miraphora Mina. Ceux-ci nous ont donné des anecdotes sur la conception de certains des objets emblématiques de l’univers Harry Potter comme la carte du Maraudeur ou le livre de Rita Skeeter.

Nous avons ensuite pu bénéficier de temps libre pour vagabonder dans l’exposition et y découvrir en détail son contenu.  On entre dans l’exposition avec en musique de fond le thème envoutant des films. Après un rapide passage devant le Poudlard Express, les plus vaillants pourront s’essayer à l’épreuve du choipeau où celui-ci va décider de vous envoyer vers une maison ou une autre. Personnellement j’ai été envoyé à Serpentard.

On rentre ensuite dans le dortoir de Gryffondor et on découvre les chambres d’Harry et Ron, leurs uniformes et leurs affaires personnelles. Se suivent ensuite les différents cours suivis par les élèves de Poudlard. On peut entendre le cri des Mandragors en les tirant de leurs pots, observer les uniformes des professeurs les plus loufoques et emblématiques de l’univers. Les designers nous expliquent leurs sources d’inspiration pour tous ces accessoires et objets, remontant à leurs livres d’enfance préférés. Après une parenthèse autour du Quidditch, on entre dans la cabane d’Hagrid où tout est à l’échelle du semi-géant. Et sur la gigantesque table trône le bel oeuf du dragon Norbert. Vient ensuite un passage peu palpitant où l’on découvre certains personnages sombres du jeu comme les mange-morts ou les créatures de la forêt interdite. Comme il fait sombre, on ne voit pas les détails et ce qui est présenté n’est pas d’un grand intérêt.

On finit l’exposition par la grande salle où on peut admirer les costumes du bal de Noël, mais aussi le phoenix de Dumbledore. Belle illusion aussi en ce qui concerne les bougies suspendues au plafond. Vous pourrez ensuite dépenser plein d’euros dans la boutique, pratiquement aussi conséquente que l’exposition en elle-même.

Voici l’ensemble de nos photos que vous pouvez également retrouver sur l’espace flick de Geeks and Com’ :

Vous l’aurez compris, je n’ai pas été totalement emballé par l’exposition. Je la trouve un peu trop pauvre en contenu et dénuée d’intérêt, même pour les fans les plus hardcore de la saga. Certains objets insolites sont sympathiques, mais sinon, le tout est assez plat. Je regrette aussi le manque d’interactivité et de modernité pour cette exposition qui malheureusement ne nous fait pas voyager autant qu’elle aurait voulu. Le prix des places (20€ pour un adulte, 15€ pour un enfant) est un autre gros point faible. Pour résumer, je vous conseille plutôt de visionner les Blu Ray Harry Potter et les dizaines d’heures de bonus qui vous en apprendront bien plus que cette exposition, incomparable à la visite des studios Warner à Londres et du parc d’attractions Harry Potter à Orlando.

Infos pratiques :

L’exposition internationale Harry Potter se tiendra du 4 avril au 06 septembre 2015 et s’installera sur une surface de 2 000 mètres carrés à LA CITÉ DU CINÉMA, plateaux 8 et 9, à Saint-Denis.

Tarif normal : 19,99€
Tarif famille : 70€ au total (soit 2 adultes + 2 enfants). Les 4 personnes doivent se présenter ensemble.
Tarif enfant : 14,99€ (4 à 14 ans inclus). Gratuit pour les moins de 4 ans.

Print Friendly, PDF & Email
author avatar
Samret Di Manno
Ingénieur Etudes & Développement sur Paris, la science a bercé ma jeunesse tout comme le sport, les jeux vidéo puis le cinéma, la technologie et tout dernièrement les séries TV. Enfant unique, je me laisse facilement emporter dans les mondes de SF, heroic-fantasy que peuvent fournir ces médias.