[E3 2015] Unravel : on y a joué, est-il le jeu indépendant du salon ?

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Présenté dans la surprise générale lors de la conférence Electronic Arts le lundi 15 juin, Unravel a tout de suite suscité de l’intérêt de part sa direction artistique et son histoire attachante. Il se situe dans la lignée directe de jeux comme Limbo ou Braid. Nous avons pu bénéficier d’une présentation du jeu et de son développement par son créateur.

Le studio, inconnu au grand public, a déjà réalisé 8 jeux mais aucun qui n’ait tapé dans l’œil des joueurs ou de la presse. Ils ont décidé un jour de réellement faire un jeu qu’ils voulaient faire et le directeur artistique a eu l’idée un jour de créer un personnage à partir de laine et que cette laine allait représenter le lien entre les gens. Le CEO de la boite lui a donc demandé de lui proposer un design immédiatement. Perdu dans une zone sans Internet ni logiciel de création digne de ce nom, il a décidé de trouver de la vraie laine. Peine perdue, aucun magasin n’en avait. Et c’est un petit garçon qui était en train de tricoter devant sa maison qui l’a sauvé en lui donnant cette laine. De là est né Yarni, le héros du jeu.

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Mais en quoi consiste ce jeu ? Et bien, c’est un puzzle plateformer qui veut stimuler la curiosité et l’imagination du joueur. Yarni est donc fait de laine dont le début de la pelote est attaché au départ du niveau et la fin est de longueur limitée et sort de ses bras lui permettant de se balancer de point en point par exemple. Lorsqu’il avance dans le niveau, Yarni maigrit puisqu’il « dépense » de la laine. Il faut donc régulièrement qu’il trouve des pelotes pour remplir son stock de laine. Il peut aussi attacher son fil de laine à des objets comme des roches, il peut créer des ponts en accrochant chaque bout de laine à une attache. Vous pouvez à tout moment revenir en arrière et ainsi vous regagnerez la laine dépensée.

Les environnements sont inspirés des quatre saisons de l’année en Suède. Et certaines scènes de l’histoire (autour d’une dame âgée et de ses connections avec sa famille) apparaissent de temps en temps pour disparaître rapidement de manière très poétique.

Présentation de la démo

On nous faisait commencer la démo par le didacticiel pour nous permettre de maitriser les commandes basiques du jeu. Pas de difficulté dans ce niveau, les actions sont claires et on comprend tout de suite le type d’obstacles et de puzzles à résoudre auxquels on va faire face dans le jeu.

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Ensuite, on nous balance directement dans un niveau avancé du jeu où Yarni traverse une forêt dans la nuit et sous la pluie. D’ailleurs son visage reflete une certaine tristesse sans doute liée à des évènements des chapitres précédents. On devait procéder à travers le niveau en évitant obstacle, ennemis et épuisement de laine.

Mes impressions

Mes craintes sur le gameplay se sont vite dissipées car le jeu se joue très bien. Les indications sont claires, les puzzles étaient assez simples mais on se doute que la difficulté va se corser au fur et à mesure du jeu. La direction artistique est bien entendu splendide et on tombe rapidement amoureux de ce petit personnage en laine que l’on veut rendre heureux coute que coute. La facon dont les développeurs ont réussi à nous transmettre ce genre d’émotion sans aucun dialogue ni narration à proprement parler est remarquable.

Bilan : TRES BON

Unravel nous a bluffé tant par son design que par les mécaniques de jeu qu’il propose. Il nous tarde d’y jouer davantage et dé nous perdre dans ce monde adorablement émotif.

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