[E3 2018] Tunic : le pouvoir d’un développeur très talentueux

La semaine de l’E3 offre toujours une belle fenêtre pour plusieurs développeurs indépendants. Et Microsoft a redoublé d’efforts dans les dernières années avec son programme ID@Xbox. Une année c’était Cuphead, ensuite c’était We Happy Few. Cette année, ma belle surprise est venue d’un jeu développé principalement par une seule personne : Andrew Shouldice. Son premier titre, Tunic, est donc un des projets qui a le plus attiré l’attention du côté de Xbox. Développé pas trop loin de chez nous, à Halifax, on vous explique en détail pourquoi il fait tourner les têtes.

Inspiré d’une franchise bien connue

Si vous avez regardé la conférence de Microsoft, vous en avez sans aucun doute eu un petit aperçu. Tunic est le jeu dans lequel on incarne un renard et dont le style ressemble aux Zelda en vue isométrique. Et évidemment, c’était une des inspirations du développeur. D’ailleurs, le principe est le même. Certains endroits acpourront seulement être explorés une fois que vous aurez trouvé le bon item.

Mais le jeu va aussi plus loin avec des ajouts qui amènent beaucoup à l’expérience. D’abord, les combats sont beaucoup plus intéressants. Notre protagoniste peut verrouiller un ennemi comme cible et plus facilement suivre ses mouvements. On peut donc se préparer à anticiper les attaques des ennemis pour les esquiver et même les bloquer. C’est ce qui démontre la complexité des combats. Nos vies sont assez limitées donc le fait de prendre le moins de dégâts possible est super important. On est loin des combats simples des Zelda sur Gameboy et un peu plus proches de Breath of the Wild.

D’ailleurs, notre renard maniait très bien l’épée dans la démo. Tout semblait être fluide et une tonne d’ennemis semblaient prêts à nous offrir de gros défis. Andrew aka Dicey nous promet d’ailleurs une belle variété d’ennemis puisqu’il adore en inventer de nouveaux. Enfin, on peut même s’attendre à de gros combats contre des boss assez imposants et plusieurs armes exotiques pour venir varier les combats.

Un visuel et une trame sonore enchanteurs

Dès la présentation à l’E3, j’ai su qu’il s’agissait d’un titre qui sort de l’ordinaire simplement par son visuel. Que ce soit les couleurs vibrantes ou les animations adorables du personnage, difficile de ne pas être charmé. Il y a toujours de la place pour d’autres jeux indépendants de cette qualité sur toutes les consoles. Or, je crois que Microsoft a mis la main sur une perle avec celui-ci. Dicey a visiblement un souci du détail. Non seulement notre personnage est bien animé, mais il y a aussi une multitude d’éléments dans le décor.

Ensuite, bien que le jeu est bel et bien développé par une personne, le développeur de la Nouvelle-Écosse est allé se chercher un peu d’aide. Et ce n’est pas n’importe qui parce que c’est Terence Lee (Dustforce) qui a fait la trame sonore. On a pu en attendre une partie pour le trailer et celle-ci nous plonge encore plus dans cet univers enchanteur. Il a aussi fait appel à la compagnie Power Up Audio pour les effets sonores. Sur place, il y avait Kevin Regamey, un des membres du studio qui a justement travaillé sur d’autres chefs-d’œuvre comme Celeste. Je dois dire que ça paraissait dans la qualité des effets. Pour un petit jeu indépendant, je trouve que c’est vraiment de la top qualité.

Une aventure qui promet d’être mystérieuse

Finalement, un des principes qui m’a attiré le plus c’est le fait qu’on reçoit beaucoup de textes impossibles à déchiffrer à l’écran. Cela ajoute du mystère à l’énigme de ce qui nous attend. Il faudra donc ramasser tous les indices au fur et à mesure pour comprendre tout ce qui se passe. En plus, il y aura plusieurs pages de manuelles du jeu sur lesquels on peut mettre la main. Ceux-ci vont nous permettre d’apprendre des techniques plus avancées pour passer à travers le jeu.

Premier constat

En conclusion, j’ai bien hâte de voir ce que le produit final va offrir. Tunic a su capter mon attention par sa présentation charmante et par son côté bien mystérieux. C’est impressionnant de voir ce qu’un développeur peut faire pratiquement seul en trois ans. Alors, suivez le développement de Tunic de près, car il s’annonce très prometteur. Enfin, le jeu sera seulement offert sur Xbox One et PC lors de son lancement.

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Anthony Gravel
Anthony est notre rédacteur chef et il écrit des tests depuis une dizaine d'années. Il a d'abord commencé avec le podcast de l'Épée Légendaire avant de rejoindre Geeks & Com' quelques années plus tard. On peut dire qu'il aime presque tous les styles, mais il a quand même un petit faible supplémentaire pour les jeux narratifs et les JRPG !