Killing

[FNC 2018] Critique du film Killing

Au milieu du XIXe siècle (à l’époque Edo), un samouraï sans maître vit et aide les gens dans un petit village. Alors que la paix et la tranquillité seront remplacées par les conflits et la guerre, le samouraï veut mettre ses services à contribution pour conserver la paix.

Fiche technique

  • Titre original : 斬 (Zan)
  • Date de sortie : 24 novembre 2018 (Japon) | 4 et 7 octobre 2018 (FNC)
  • Réalisé par : Shinya Tsukamoto
  • Scénario par : Shinya Tsukamoto
  • Acteurs : Sosuke Ikematsu, Yû Aoi, Tatsuya Nakamura, Shinya Tsukamoto
  • Genre : Action, Drame
  • Durée : 80 min
  • Pays d’origine : Japon
  • Langue : Japonais (sous-titre en anglais)
  • FNC 2018 : https://nouveaucinema.ca/fr/films/killing

Killing a été présenté dans le cadre du Festival du Nouveau Cinéma le :

  • 4 octobre à 21 h 30 au Cinéplex Quartier Latin – Salle 17
  • 7 octobre à 21 h au Cinéma du Parc 1

Un film de samouraï, c’est toujours quelque chose qui m’intéresse au cinéma. Malgré cela, le film Killing n’a pas su satisfaire mon avis de film d’époque japonais.

Pourquoi? C’est bien simple, j’ai complètement détesté les combats dans ce film. Ceux-ci sont tournés à l’aide d’une caméra à l’épaule de manière très rapide, un peu en mode guérilla. Ce qui finit par donner le tournis. En plus, ça donne l’impression que les combattants ne savent pas se battre ou bien que la durée du tournage et/ou le faible budget n’ont pas permis de bien maîtriser les scènes ou de faire plusieurs prises. La façon dont c’est filmé, on sent une urgence dans le combat. Alors que l’art du samouraï se fait avec une précision chirurgicale. De plus, les changements de plans ultras rapides n’aident pas à bien présenter l’action et l’histoire.

Un scénario?

Pour ajouter une surcouche à tout ça, Killing utilise des scènes de transitions qui n’ont pas toujours de sens avec l’intrigue de l’histoire. En tant que tel, ça donne l’impression d’être un film expérimental. Et c’est sans compter les nombreuses scènes où le personnage principal se masturbe durant la nuit.

Outre cela, l’histoire n’est pas particulièrement enlevante ni palpitante puisque l’intrigue tend à mener vers une grande guerre à l’épode d’Edo. Mais au bout du compte, on se retrouve avec deux samouraïs, l’un est déterminé à y aller et l’autre n’a jamais tué et tombe malade. Le tout est entremêlé d’une histoire où des bandits approchent le village.

Sosuke Ikematsu (Death Note : Light Up the New World), tout comme Yû Aoi (Wonderful Family et Ruroni Kenshin), ne réussit pas à livrer la marchandise. Sans un bon scénario, les acteurs pourront être les meilleurs dans leur domaine, mais ils ne donneront pas une bonne performance. Ce qui est bien triste.

Killing

Je crois que c’est assez clair que le film Killing m’a déplu. Ça a beau durer seulement 80 minutes, j’ai eu l’impression que c’était une éternité. Si on enlève les scènes inutiles et que les combats étaient filmés d’une meilleure façon, ça pourrait donner un bon moyen métrage. Mais ce n’est pas le cas…

Killing
[FNC 2018] Critique du film Killing
"Je crois que c’est assez clair que le film Killing m’a déplu. Ça a beau durer seulement 80 minutes, j’ai eu l’impression que c’était une éternité. Si on enlève les scènes inutiles et que les combats étaient filmés d’une meilleure façon, ça pourrait donner un bon moyen métrage. Mais ce n’est pas le cas…"
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