Nos impressions sur la bêta privée de The Division 2

Durant la fin de semaine, du 7 au 10 février, nous avons eu l’occasion d’essayer la bêta privée de The Division 2 et en voici nos impressions.

La même histoire dans une nouvelle ville

Les fondements du second opus sont semblables au premier. Le virus surnommé le « poison vert » s’est rapidement répandu et a décimé une bonne partie des habitants des États-Unis. Des groupes de survivants se sont formés et ont besoin de vous. Vous êtes membre de la Division et vous ferez tout pour aider les survivants contre les groupes hostiles qui se sont formés. Fini New York, Washington est votre nouveau terrain de jeu.

Un visuel propre aux titres d’Ubisoft

S’il y a bien quelque chose qui ne change pas dans les titres d’Ubisoft, c’est la qualité visuelle de leurs titres. Au niveau du rendu global, on est encore à des années-lumière de la bande-annonce de l’E3 de The Division en 2013. Par contre, je dois avouer que Washington est magnifique et très agréable à parcourir. D’autant plus que les zones ouvertes enlèvent l’effet de couloir qu’avait le premier jeu.
 

Au niveau du rendu global on est encore à des années-lumière de la bande-annonce du E3 de The Division en 2013.

Plus de variété

Vous avez maintenant accès à huit compétences afin d’offrir une plus grande variété dans votre façon de jouer votre personnage.

Chaque compétence offre plusieurs capacités qui sauront mieux s’adapter à une utilisation JcM ou JcJ. L’amélioration des compétences se fait au fil de votre progression dans l’histoire. En plus des compétences, le jeu offre aussi la possibilité de se spécialiser et donc d’avoir accès à une plus grande variété dans les façons de jouer.

Un drôle de mélange entre arcade et réalisme

N’imaginez pas que l’aspect « bullet sponge » qui a été grandement reproché au premier jeu a disparu avec le second. Cet aspect plus arcade que réaliste est toujours présent.

D’un autre côté, certaines mécaniques ont été revues et rajoutent du réalisme dans la façon dont on aborde nos combats avec les ennemis. Notre vie ne se régénère plus au fil du temps durant les combats. Il faut donc se couvrir afin de se soigner ou utiliser une capacité à cet effet si on veut éviter de mourir.

On a donc des ennemis de type arcade alors que le jeu a des mécaniques plus réalistes. Les ennemis ont aussi désormais accès à une plus grande variété d’armes offensives qui ajoute un agréable défi aux différentes confrontations.

Qui dit bêta dit risque de bogue

Si Ubisoft est connu pour offrir des jeux à l’esthétique impeccable, il l’est tout autant sinon plus pour ces jeux remplis de bogues au lancement. J’avais testé la bêta de The Division 1 ainsi que sa suite et ils ont tout autant de problèmes. Des plus banales comme quand notre personnage s’enfonce dans les éléments du décor, aux plus importantes comme l’absence totale de voix ou de dialogue dans le jeu. On ne parlera pas non plus des très nombreuses déconnexions du serveur.

Mon avis – Mitigé

Une suite typiquement Ubisoft ! Beaucoup d’ajouts qui vont en faire une version plus polie et plus complète que le premier opus, mais malheureusement, une suite qui contient plusieurs des mêmes problèmes que la version précédente. Ces derniers n’ayant pas été corrigés, et ce, même 3 ans après la sortie du premier jeu. Je n’imagine pas pourquoi celui-ci échapperait à la règle.

Malgré tout, la magie propre à cette série fonctionne encore et l’on embarque rapidement dans l’univers singulier du jeu.

Je vous suggère tout de même d’attendre quelques semaines, peut-être même quelques mois, avant de tenter votre coup. Votre expérience n’en sera que plus agréable. Pour les autres, vous pourrez voir tout ce que Washington a à vous offrir dès le 15 mars !

Print Friendly, PDF & Email
author avatar
Jonathan Harvey
Je me considère avant tout comme un passionné de tout ce qui touche l’univers geek et otaku. Développeur web et logiciel de profession, je m’intéresse autant à la conception des jeux qu’aux produits finis. J’affectionne tout particulièrement les MMORPG, mais je demeure un touche-à-tout qui s’intéresse à presque tous les genres.