Critique du film Les Schtroumpfs et le village perdu réalisé par Kelly Asbury

Le troisième film basé sur l’univers des Schtroumpfs et intitulé «Les Schtroumpfs et le village perdu» raconte l’histoire de Schtroumpfette qui se retrouve en pleine quête d’identité. C’est alors qu’elle fait une rencontre qui va la mener, avec le Schtroumpf costaud, le Schtroumpf à lunettes et le Schtroumpf maladroit, dans une aventure hors du commun. Durant ce périple où des créatures magiques, un labyrinthe et un voyage comprenant de nombreuses embûches attendent les personnages, ceux-ci devront prendre garde à leurs plus grands rivaux: le sorcier Gargamel, son chat Azraël et son oiseau de proie. Cette découverte changera à tout jamais la vie des Schtroumpfs !

Fiche technique

  • Date de sortie : 5 avril 2017 (France)/ 7 avril 2017 (Amérique du Nord)
  • Genre : Animation/ Comédie
  • Classement : Général/Pour tous publics
  • Réalisé par Kelly Asbury
  • Distributeur : Sony Pictures
  • Titre original : Smurfs: The Lost Village

Les Schtroumpfs 3.0

Les petits bonhommes bleus reviennent pour une troisième fois sur nos grands écrans et avec une technique bien différente de celle à laquelle nous avons assisté dans les deux précédents films. Du côté de l’animation, ils ont changé la formule pour adapter le tout à un public plus jeune. Toute la conception visuelle a été créée pour les enfants. Il y a plus de couleurs, moins de détails sur les Schtroumpfs et plus de blagues. Lorsque Schtroumpfette, Schtroumpf maladroit, Schtroumpf costaud et Schtroumpf à lunette se rendent dans la forêt interdite et que les plantes deviennent vivantes, cette partie ressemble au film «Il pleut des hamburgers 2». C’est la même idée, mais développée d’une autre façon: dans l’un, les plantes s’activent et, dans l’autre, la forêt est transformée par de la nourriture vivante. Les enfants ne vont pas remarquer ce détail, mais les plus vieux risquent de s’en rendre compte.

Comme cette oeuvre est fidèle à l’histoire des Schtroumpfs, le méchant sorcier Gargamel, assisté de son chat Azraël, essait toujours de capturer les petits bonhommes bleus afin de devenir le plus grand sorcier. Dans ce film, Gargamel fait appel à son nouvel allié: son oiseau de proie. Par contre, son oiseau n’est pas vraiment utile dans l’histoire; il est, tout de même, doué pour faire rire le jeune public.

Une histoire schtroumpfement pas développée

L’histoire de ce troisième volet est simple: les petits bonhommes bleus partent à l’aventure pour aller trouver un village rempli de Schtroumpfs afin de les sauver du sorcier Gargamel. En parallèle, on assiste à la quête d’identité de Schtroumpfette et à sa volonté de découvrir qui elle est vraiment. C’est tout. Durant 1h30, on assiste aux embûches des schtroumpfs. Pour les enfants, c’est un film qui va les garder réveillés parce qu’ils trouvent ça drôle, il y a plein de couleurs, il y a plein d’embûches, mais, pour les adultes, le film peut être ennuyant par moment. Dans les précédents films, on nous a habitués a une vraie quête; dans cette nouvelle oeuvre, cependant, ils ont décidé de ne pas développer l’histoire plus qu’il faut et d’ajouter des blagues afin d’attirer l’attention des enfants.

Il y a quelques scènes qui sont ennuyantes et longues. J’avais hâte que le dénouement arrive et qu’on ne reste pas indéfiniment dans le déroulement de l’histoire. En général, le film se passe à 80% dans la forêt interdite, 10% dans le village des Schtroumpfs et 10% dans la maison de Gargamel. Par contre, les éléments visuels étaient présents. L’agencement des couleurs se combine très bien avec la forêt interdite.

Une bonne morale à retenir

Étant donné que dans le troisième volet on chevauche deux histoires, la quête personnelle de Schtroumpfette et la découverte d’un nouveau village rempli de Schtroumpfs, il y a plusieurs morales à retenir. Dans le film, Schtroumpfette remarque qu’elle n’a pas un trait de personnalité personnalisé comme les autres petits bonhommes bleus. Elle a de la difficulté à cuisiner et elle n’arrive pas à être grognon, ce qui fait qu’elle remarque sa carence de traits distinctifs. Afin de se trouver, elle part à l’aventure dans la forêt interdite avec ses amis afin de trouver le village perdu des schtroumpfs.

Cette quête identitaire se retrouve chez tous les adolescents et les enfants. C’est surtout une période difficile pour eux étant donné qu’ils se cherchent. C’est important de montrer aux enfants qu’ils ont le droit de se chercher et qu’ils finiront par se trouver tôt ou tard. Les jeunes pourront s’identifier facilement aux petits bonhommes bleus.

Conclusion

Pour conclure, le film «Les Schtroumpfs et le village perdu» est recommandé pour les enfants seulement. Les créateurs nous ont habitués, dans les deux premiers volets, à une version réelle, mais tout est différent dans cette troisième oeuvre: on innove du côté des couleurs, des formes et de la conception visuelle. De plus, l’histoire est très simple et sans surprise. Le seul point positif du film est la morale véhiculée dans l’histoire. La quête identitaire de Schtroumpfette permet aux enfants de s’identifier aux personnages.

 

Critique du film Les Schtroumpfs et le village perdu réalisé par Kelly Asbury
"Une histoire remplie de blagues, de couleurs et de petits bonhommes bleus. Le film Les Schtroumpfs et le village perdu est recommandé pour les enfants seulement."
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