Orange is the New Black : sexe, prison et mascara

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Imaginez : vous vous retrouvez dans une situation délicate dont vous ne pouvez vous échapper. Imaginez que vous avez fait quelque chose d’assez grave pour être incarcéré. Vous y arrivez? Bien. Maintenant, vous vous dites que vous allez faire votre temps, ne pas faire de vagues, rentrer dans le moule, vous fondre dans le décor et personne ne s’apercevra de votre présence. Et bien, vous vous trompez. C’est en tout cas ce que les scénaristes de la série Orange is the New Black essaient de faire passer comme message.

Orange is the New Black est une série produite par Lionsgate Televisions et diffusée exclusivement sur Netflix. Elle met en scène une prison pour femmes ayant commis des délits plus ou moins graves, que le spectateur découvre au fil des épisodes. La série se concentre sur le personnage de Piper Chapman (surtout pendant la saison 1), interprétée par Taylor Schilling. Chapman se retrouve en prison pour avoir transporté de l’argent provenant de la vente de drogue pour son ex-copine Alex Vause. De ce fait, elle va devoir se séparer de son fiancé Larry Bloom (le Jim d’American Pie) pendant son incarcération. Le personnage de Piper Chapman est au cœur de la saison 1, tant par ses histoires dans et à l’extérieur de la prison.

Les personnages sont charismatiques et hauts en couleurs

Néanmoins, les auteurs de la série ont bien développé les personnages dits secondaires de la saison 1. Ils les mettent en scène durant chaque épisode et le spectateur peut alors comprendre comment chaque détenue est arrivée à la prison de Litchfield. Ces passages-là sont intéressants car ils donnent du crédit à la série et permettent de ne pas donner trop d’ampleur à un seul et même personnage, en l’occurrence Piper Chapman.

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Nombreuses sont les séries qui ont vu l’un de leurs personnages prendre de l’envergure et qui se sont retrouvées pratiquement sans âme au départ de cet acteur ou actrice. Je pense à Misfits, pour ne citer qu’elle, avec le départ de l’acteur qui interprétait Nathan Young à la fin de la deuxième saison (l’acteur voulant se concentrer sur sa carrière cinématographique).

Un univers carcéral abordé avec pertinence et intelligence

Le 6 juin dernier, Netflix a mis en ligne la saison 2. La question est : que vaut-elle?

Dans un premier temps, je dirais que la saison 2 n’a pas grand-chose à voir avec la première saison. Après visionnage de cette seconde saison, je serais même prompt à dire que la saison 1 se concentrait trop sur le personnage de Chapman. La série approfondit les personnages secondaires de la première saison, ce qui n’est pas sans intérêt car une grande majorité d’entre eux sont charismatiques et profitent d’un développement haut en couleurs. La saison 2 propose une trame beaucoup plus sombre. Mais ce qui fait aussi le charme de cette série, c’est l’humour que l’on peut retrouver dans certaines situations. Car lorsqu’on parle de prison, nous ne nous attendons pas à rire à pleins poumons. Mais c’est ici une autre force de la série; nous partageons le quotidien de ces femmes. Et lorsqu’elles ont l’occasion de rire aux éclats, le spectateur lui aussi est heureux pour elles.

Bande d’annonce la première saison :

Orange is the New Black est une de ces séries qui proposent une multitude de personnages. Cependant, l’identification se fait rapidement car l’univers carcéral y est divisé par les couleurs de peau et les origines culturelles (blancs, noirs, latinos, etc). À ces femmes de caractère, il faut rajouter le personnel qui n’est pas en manque d’originalité. Un fait intéressant est que vous ne pourrez reconnaître aucune des personnes durant le générique, car il s’agit uniquement d’anciennes vraies détenues.

La série est basée sur l’autobiographie de Piper Kerman, ancienne détenue dont le personnage de Piper Chapman est inspiré.

Si vous n’avez pas été emballé par la saison 1, je ne peux que vous conseiller de regarder cette deuxième saison. En revanche, si vous ne connaissez pas la série, je vous invite à essayer très vite cet univers carcéral très touchant. Maintenant, il ne me reste plus qu’à attendre juin 2015 pour la prochaine saison…

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Fabien Clary
Jeune français autodidacte de la culture geek et de l'E-Sport, mes rêves se trouvent dans une galaxie lointaine, très lointaine. L'écriture me permet de partager mes passions. À mes heures perdues, je lis différents ouvrages qui vont de la science à la philosophie et l'univers comics de chez DC. Actuellement en Master management du tourisme, je désire travailler dans ce domaine.