The Happytime Murders

Critique du film The Happytime Murders

Dans un monde où les humains et les marionnettes vivent ensemble, même si elles sont rejetées ou discriminées par les hommes, l’inspecteur et marionnette Phil Phillips s’allie à la détective Connie Edwards pour démasquer un tueur en série qui sévit auprès des anciens acteurs du Happy Time Gang, une émission de marionnettes très populaire dans les années 1980.

Fiche technique

  • Titre : The Happytime Murders
  • Titre français : Carnage chez les Puppets
  • Titre québécois : Carnage chez les Joyeux Touffus
  • Date de sortie : 24 août 2018 (Québec) | 19 septembre 2018 (France)
  • Réalisé par : Brian Henson
  • Scénario par : Todd Berger, Dee Robertson
  • Acteurs : Melissa McCarthy, Elizabeth Banks, Maya Rudolph, Joel McHale, Leslie David Baker, Bill Barretta
  • Distributeur : VVS Films
  • Genre : Comédie, Policier
  • Durée : 91 min
  • Classement : 13 ans et plus
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue : Anglais (aussi en français)

The Happytime Murders

Phil Phillips est un ex-policier devenu détective privé, mais quelque chose le démarque des autres détectives, il est une marionnette. C’est pour cela que la plantureuse Sandra, qui est également une marionnette, l’a choisi afin d’investiguer les lettres de chantage qu’elle reçoit, lesquelles menacent d’exposer son secret. L’enquête le met sur la piste d’un tueur en série qui s’en prend aux marionnettes ayant participé à une émission populaire des années 1980.

The Happytime Murders ouvre sur une scène qui décrit la relation entre les marionnettes et les humains qui copie maladroitement la scène d’ouverture du premier épisode de la série Greg the Bunny. S’ensuit une cascade de gags puérils qui, pour la plupart, tombent à plat. Je crois que je me suis esclaffé moins d’une douzaine de fois. Comme si l’humour bas de gamme n’était pas suffisant, le scénario copie tous les tropes de films noirs qui ont un détective privé comme protagoniste, donc aucune surprise de ce côté. Les seuls points originaux du film sont quelques interactions avec les marionnettes, mais encore une fois, beaucoup de déjà vu. Et comme si ce n’était pas suffisant, la plupart des gags sont dans la bande-annonce, incluant le gag de fermeture du film.

Des humains aux marionnettes

Melissa McCarthy, qui incarne la portion humaine du duo, livre malheureusement son texte telle une marionnette. Son jeu semble forcé et son partenaire marionnette semble parfois plus humain qu’elle. Je fais partie de ceux qui aiment habituellement l’actrice dans ses rôles comiques alors que la critique la détruit, mais cette fois-ci je l’ai trouvé plutôt faible.

Du côté des acteurs de soutien, Maya Rudolph m’a surprise avec son interprétation de la secrétaire du détective privé. Joel McHale livre une bonne performance qui aurait pu être étoffée avec un peu plus de temps à l’écran. Elizabeth Banks livre une prestation potable. Leslie David Baker a réussi à me faire oublier son rôle dans The Office avec son dynamisme.

Du côté des marionnettes, la manipulation est superbe. Bill Barretta fait un travail de maitre avec le personnage de Phil Phillips et je me suis surpris à oublier son statut de marionnette à quelques reprises. Certaines scènes m’ont même surpris, mais je vais vous laisser les découvrir, puisqu’il s’agit des rares moments amusants du film. Je n’ai cependant pas aimé les effets visuels lorsque le réalisateur décidait d’y aller avec un plan éloigné qui montrait les jambes des marionnettes.

The Happytime Murders est un film qui, malheureusement, sera vite oublié. Avec ses gags faciles, son scénario cliché et une Mélissa McCarthy ennuyante, nous ne sommes pas près de revoir des marionnettes au grand écran dans un divertissement qui n’est pas pour enfant…

The Happytime Murders
Critique du film The Happytime Murders
"The Happytime Murders est un film qui, malheureusement, sera vite oublié. Avec ses gags faciles, son scénario cliché et une Mélissa McCarthy ennuyante, nous ne sommes pas près de revoir des marionnettes au grand écran dans un divertissement qui n’est pas pour enfant..."
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