The Outer Worlds 2

[Aperçu] The Outer Worlds 2 – nos impressions sur le prologue

Obsidian Entertainment est rapidement en train de devenir mon chouchou parmi les propriétés de Xbox. Entre Grounded, Pentiment et Avowed, c’est impressionnant de voir à quel point les équipes du studio ont été capables de démontrer une telle versatilité créative. Avec The Outer Worlds 2, le studio s’attaque à la suite de l’un de ses projets phares, une licence qui avait déjà marqué les esprits par son humour mordant et son approche RPG à l’ancienne. J’ai eu l’occasion de plonger dans le prologue de cette nouvelle aventure à deux mois de sa sortie et voici mes premières impressions.

Une nouvelle mission sur Arcadia

Après nous avoir fait explorer Halcyon dans le premier opus, The Outer Worlds 2 change de décor et nous entraîne cette fois sur Arcadia. On y incarne un agent du Directoire terrien chargé de lutter contre les corporations corrompues et les gouvernements tyranniques. Très vite, le chef des opérations spéciales du Directoire nous confie une mission cruciale : recueillir des informations sur le lien entre les mystérieuses failles spatiales et les moteurs de saut, essentiels aux voyages interstellaires. Pour accomplir cette tâche, nous sommes mis en contact avec l’agente De Vries, déjà infiltrée sur place. Aux côtés de deux autres agents et d’un robot au soutien précieux, notre protagoniste est alors envoyé vers Horizon Point afin de mener sa mission à bien.

Dès ce prologue, la narration installe un cadre riche et intrigant. Les quelques cinématiques m’ont vraiment impressionné visuellement et viennent enrichir l’univers. J’ai particulièrement ri de la première scène, qui met parfaitement en évidence le ton humoristique, dramatique et volontairement exagéré du jeu. Les nombreux détails disséminés dans les dialogues et les documents découverts étoffent un univers qui promet d’être complexe, où le conflit entre pouvoirs politiques et ambitions corporatives s’annonce central. On perçoit déjà que les mystères entourant les failles spatiales joueront un rôle déterminant, tant pour l’avenir des colonies que pour la place de notre agent au sein de cette lutte.

Une fois cette introduction achevée, il est difficile de ne pas vouloir en savoir davantage. La prémisse est solide, intrigante, et les rebondissements m’ont tenu en haleine. Qui plus est, les thèmes abordés laissent présager une confrontation de grande envergure entre idéaux politiques, manipulations corporatives et enjeux interstellaires. Bref, The Outer Worlds 2 réussit à captiver dès sa première heure grâce à une histoire qui promet.

The Outer Worlds 2

Construire son agent et choisir sa voie

Dès les premières minutes, The Outer Worlds 2 met l’accent sur la personnalisation de notre héros. Au-delà de l’apparence physique, il faut définir son passé parmi six antécédents, allant de Reprise de justice à Professeur ou encore Renégat. Ces choix donnent une première teinte à l’identité du personnage et influencent subtilement la manière dont il est perçu. S’ajoutent ensuite des traits positifs et négatifs : être costaud, brillant ou innovant apporte des avantages, tandis qu’être maladif ou acerbe impose certaines faiblesses. La création se conclut par la sélection de douze compétences (ingénierie, explosifs, piratage, armes à feu, etc.), qui déterminent l’accès à certaines actions, débloquent des dialogues spécifiques et façonnent la progression.

L’exploration prend ensuite rapidement le relais. Arcadia propose des environnements ouverts qui récompensent la curiosité, qu’il s’agisse de documents à découvrir, de raccourcis à débloquer ou d’équipements à récupérer. Cette liberté s’étend aussi aux approches possibles : infiltration, contournement ou affrontement direct. J’ai parfois eu l’impression de retrouver une philosophie proche de Deathloop, où chaque détour peut offrir une nouvelle opportunité de progression.

Enfin, si la narration reste au centre de l’expérience, l’aspect jeu de tir est solide. La prise en main est fluide et la visée intuitive. J’ai particulièrement apprécié utiliser le pouvoir qui ralentit le temps, idéal pour surprendre mes ennemis et les éliminer rapidement. Bien qu’elle ne réinvente pas la roue, la jouabilité semble plus maîtrisée que dans le premier titre et je crois que je vais accrocher d’avantage.

Une suite plus jolie

En ce qui concerne le visuel, j’ai trouvé qu’il y avait une nette amélioration par rapport au premier jeu. La palette de couleurs nous entraîne dans une direction très différente, qui accentue l’aspect voyage interstellaire et renforce l’immersion. Les textures sont plus travaillées et les environnements affichent un style futuriste assumé, avec des teintes éclatantes qui soulignent le côté satirique et décalé de l’univers.

Cela dit, tout n’est pas parfait : si les décors et l’ambiance générale m’ont impressionné, la modélisation des personnages reste en retrait. Les visages manquent parfois de finesse et certaines animations paraissent rigides, ce qui contraste avec la richesse des environnements. Il reste donc du travail d’ici le lancement et, même si je souhaite une finition plus aboutie, je préfère ne pas nourrir trop d’attentes à ce niveau.

The Outer Worlds 2 nous donne rendez-vous le 29 octobre

Avec ce prologue, The Outer Worlds 2 pose les bases d’un récit intrigant et d’un univers qui promet d’être riche en conflits et en satire. Les améliorations visuelles et la mise en scène témoignent d’un soin particulier, même si certains aspects techniques restent perfectibles. L’introduction donne un bon aperçu du ton et des ambitions de cette suite. La sortie étant imminente, il sera intéressant de voir si l’ensemble du jeu parvient à maintenir cette qualité et à répondre aux attentes.