Town to City s’avance doucement sur la scène du jeu vidéo avec une proposition qui mise sur la simplicité, l’esthétique et la liberté créative. Disponible en accès anticipé dès le 16 septembre, il ne cherche pas à se présenter comme une simulation complexe et exhaustive, mais plutôt comme un terrain de jeu apaisant, pensé pour ceux qui aiment construire sans subir la pression d’un système trop contraignant. Voici nos impressions !
Créer sans limites dans Town to City
Town to City n’est pas un jeu de construction de ville comme à l’habitude. Ce qui distingue immédiatement le jeu d’autres titres du genre, c’est l’absence de grille stricte. On n’est pas prisonnier d’un quadrillage invisible. En tant que joueur, on a la possibilité de placer des routes qui se dessinent librement, des bâtiments qui se placent où on le souhaite, et même des petits objets décoratifs peuvent être déplacés, détournés ou réutilisés à l’envie. D’ailleurs, les développeurs proposent d’adapter les objets de manière automatique au terrain ou au bâtiment sur lequel on les place. Ces petits détails offrent une vraie différence pour laisser aller notre créativité au maximum.
Augmenter le bonheur des habitants
Dans Town to City, l’objectif est de rendre vos habitants le plus heureux possible. Par le fait même vous allez remporter de l’argent pour poursuivre votre quête vers le bonheur. On n’a pas besoin d’être un habitué des simulations urbaines pour apprécier le jeu. L’interface est claire, la prise en main fluide, et l’expérience ne se perd pas dans des mécaniques trop opaques. Cela en fait une porte d’entrée idéale pour celles et ceux qui hésitent à se lancer dans des titres plus lourds et complexes. L’accès anticipé permettra au studio de peaufiner l’expérience tout en prenant en compte le retour des joueurs. Les développeurs prévoient proposer une version 1.0 dans les 6 à 8 prochains mois.
L’ambiance réconfortante de Town to City
Dès les premières minutes de jeu, on remarque que Town to City n’est pas une expérience comme les autres. Nous sommes rapidement frappées par l’ambiance que les développeurs du studio Galaxy Grove ont créée. L’architecture rappelle ces villages du sud où les façades colorées se marient aux toits de tuiles, où chaque rue semble respirer la tranquillité. Tout est pensé pour installer une atmosphère apaisante, presque contemplative, où l’on se surprend à simplement admirer ce que l’on construit.
Cette immersion dans Town to City est notamment possible avec l’utilisation du style voxel. Chaque bâtiment, chaque décoration a sa place et contribue à donner un caractère unique à la ville. Avec l’Unreal Engine 5, les développeurs ont pu y ajouter des effets de lumières réalistes avec un cycle jour/nuit qui offre une vision différente de notre ville. L’ambiance sonore suit cette logique, discrète, mais enveloppante, comme une musique d’arrière-plan qui accompagne sans jamais imposer son rythme.
Un rythme qui appelle à la patience
Town to City n’est pas un jeu qui cherche à bousculer. La progression s’installe tranquillement, les habitants arrivent au fil du temps et leurs besoins se dessinent progressivement. Le plaisir vient moins d’une succession de crises ou de dilemmes que de la contemplation d’une évolution naturelle. De mon côté, j’ai apprécié ce rythme plus calme que les autres jeux du genre disponible sur le marché. Cependant, je sais qu’il peut séduire autant qu’il peut frustrer. L’absence de défis marqués ou de tensions fortes risque de créer un sentiment de répétition chez les habitués de ce type d’expérience. Sans oublier que le contenu devra être bonifié afin d’avoir un aperçu complet de ce que proposera le jeu final.
L’un des autres points qu’il faut surveiller avant la sortie du jeu finale est la variété des décors. Si, pour le moment, dans l’accès anticipé on apprécie l’esthétique méditerranéenne, elle pourrait finir par tourner en rond si les bâtiments, les services ou les scénarios ne s’élargissent pas suffisamment.
Nos impressions de l’accès anticipé de Town to City
Town to City est un jeu qui respire la sincérité et la passion. Il n’essaie pas de rivaliser frontalement avec les géants du genre, mais préfère tracer sa propre voie, plus douce, plus créative, presque contemplative. C’est une approche qui a du sens, surtout dans un marché où ces expériences misent souvent sur la complexité et la densité. On prend plaisir à explorer, à aménager, à s’attacher à des rues ou des quartiers qui prennent forme sous nos yeux. Il faudra, cependant, confirmer d’ici la sortie finale que les développeurs ont suffisamment d’idée pour prolonger le plaisir au maximum.