Firefighting Simulator: Ignite est le deuxième volet d’une licence encore jeune, mais qui a déjà trouvé sa communauté. Le premier épisode avait posé des bases solides avec son approche réaliste du métier de pompier. Cette fois-ci, c’est le studio à l’origine de Construction Simulator qui s’est chargé de reprendre l’essence de l’original tout en poussant les curseurs plus loin, tant sur le plan technique que sur le contenu. Est-ce que l’immersion est au rendez-vous ? La réponse dans ce test complet !
FICHE TECHNIQUE
- Date de sortie : 9 septembre 2025
- Style : Action et Simulation
- Classement ESRB / PEGI : 10+ / PEGI 12
- Développeur : Weltenbauer. Software Entwicklung GmbH
- Éditeur : Astragon Entertainment
- Langue d’exploitation : Disponible en français
- Disponible sur PC, Xbox Series X/S et PlayStation 5
- Testé sur PC
- Prix lors du test : 44,99 $ CA / 34,99€
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
Une jouabilité sous haute pression
Dans un jeu de simulation, l’un des éléments les plus importants est la jouabilité. En tant que joueur, on souhaite être immergé au maximum. Pour Firefighting Simulator: Ignite, on ressent que les développeurs ont souhaité pousser l’expérience le plus loin possible. Parmi les 39 missions principales que propose l’aventure, nous devons gérer plusieurs types de feux. Certains s’éteignent rapidement avec un jet d’eau, d’autres nécessitent une approche plus tactique, voire l’usage d’extincteurs spécialisés. Les incendies évoluent en temps réel, obligeant à s’adapter constamment à la situation. Par exemple, un incendie dans un petit appartement ne se gère pas du tout comme un feu industriel avec des explosions et des plafonds qui s’effondrent.

En tant que pompier, nous avons l’occasion d’utiliser de nombreux outils et techniques pour venir à bout des flammes. Firefighting Simulator: Ignite intègre de véritables stratégies de lutte contre les incendies. Nous devons, donc, utiliser la ventilation pour réduire la propagation du feu, scier les obstacles, réduire les courants d’air et bien plus encore. À chaque intervention, la pression est réelle, et le sentiment d’urgence palpable.

Le feu comme un personnage à part entière
Le feu est probablement l’aspect le plus impressionnant de Firefighting Simulator: Ignite. Grâce à l’Unreal Engine 5, il ne s’agit pas que d’une simple texture orangée.Il vit, réagit et évolue. Les flammes consomment l’oxygène, s’étendent en fonction des matériaux, provoquent des explosions ou des effondrements de plafonds. Chaque intervention devient imprévisible, et c’est ce réalisme qui rend l’expérience unique. Les effets visuels sont réussis, avec des particules, de la fumée dense et des lumières dynamiques. On en vient à percevoir le feu comme un ennemi intelligent, qu’il faut comprendre et dompter. Sans nécessairement comparer à ce que vivent les pompiers dans la vie réelle, on ressent qu’on s’en approche un peu.

Conduire ou intervenir dans Firefighting Simulator: Ignite
Firefighting Simulator: Ignite propose au joueur de conduire le camion jusqu’au lieu de l’intervention dans un temps imparti. On peut ainsi activer les sirènes, naviguer dans le trafic et ressentir l’excitation de se rendre sur place. Pour ceux qui préfèrent aller droit au but, il est possible de simuler cette étape. De cette manière, le joueur a l’occasion de choisir sans être pénalisé pour la suite. La conduite en elle-même reste assez basique, mais suffisamment crédible pour renforcer l’immersion. Les camions sont modélisés avec soin, et c’est toujours impressionnant de voir son équipe débarquer sur une scène de chaos prête à affronter les flammes.

L’intelligence artificielle prend du galon
L’un des reproches faits au premier jeu concernait l’IA des coéquipiers. Dans Firefighting Simulator: Ignite, l’intelligence artificielle a fait un bond en avant. Les pompiers contrôlés par l’ordinateur sont beaucoup plus autonomes, capables de gérer un feu sans rester plantés dans un coin. Le joueur dispose aussi d’une roue d’action intuitive pour donner des ordres précis. On peut presque se permettre de les laisser agir seuls, ce qui rend le solo bien plus agréable que dans le premier épisode. Je n’ai pas eu l’impression d’être laissé à moi-même et c’était agréable d’interagir avec mes coéquipiers.

Cependant, l’un des avantages du titre est de pouvoir le compléter entièrement en multijoueur avec trois autres de nos amis. Cette fonction modifie notre façon de jouer et on doit réussir à se coordonner pour combattre les flammes. De plus, les développeurs de Firefighting Simulator: Ignite ont activé la fonction de cross-play permettant de jouer avec n’importe qui, peu importe la plateforme.
La caserne de Firefighting Simulator: Ignite
Entre deux missions de Firefighting Simulator: Ignite, on retrouve sa caserne. C’est un lieu qui fait office de hub central, détaillé et bien modélisé. On y découvre les camions, l’équipement, et une atmosphère crédible qui respirent le quotidien d’un pompier. C’est à cet endroit également que les développeurs y ont intégré une zone d’entraînement entièrement personnalisable. Une bonne idée pour apprendre les concepts un peu plus avancés sans rallonger le didacticiel de départ. On a aussi la possibilité d’explorer un très grand nombre de pièces. Je regrette, cependant, qu’il n’y ait pas plus d’interaction à faire dans la caserne. On ressent l’énorme travail des développeurs pour modéliser le tout, mais très peu de personnes iront jusqu’à tout fouiller vu qu’il n’y pas grand-chose à faire.

La compatibilité avec les mods
Afin de prolonger le plaisir, Firefighting Simulator: Ignite est entièrement compatible avec les mods. La communauté peut, donc, créer des missions uniques et les partager aux autres joueurs. Il faut savoir que, même si, sur console, il n’est pas possible de faire ses propres créations, vous pouvez tout à fait télécharger ceux des autres. Le tout permet sans aucun doute de prolonger l’expérience.
Une technique solide, mais perfectible
Visuellement, Firefighting Simulator: Ignite impressionne par son feu et ses environnements destructibles, mais tout n’est pas parfait. Certaines textures secondaires manquent de finesse, et on observe parfois quelques bogues . Les performances restent globalement stables, mais dans des incendies massifs, la fluidité peut légèrement chuter. De son côté, la bande-son est très réussie. Les crépitements du feu, les cris des civils, les ordres donnés par radio ajoutent à l’immersion.

Verdict de Firefighting Simulator: Ignite
Firefighting Simulator: Ignite est une confirmation pour la licence. Le jeu affine la formule du premier épisode, corrige ses défauts et propose une expérience plus riche, plus intense et plus crédible. On y ressent à la fois la routine du pompier et l’adrénaline du combat contre le feu. Certes, tout n’est pas parfait. La caserne manque parfois de vie, quelques détails techniques rappellent qu’on n’est pas dans un AAA, et le contenu narratif reste limité. Pourtant, dès qu’on enfile notre uniforme et qu’on entend le crépitement des flammes, on n’arrive pas à décrocher. Les amateurs de simulations immersives y trouveront leur compte sans hésitation.

