The Rogue Prince of Persia

[Aperçu] The Rogue Prince of Persia : recette gagnante ?

Ubisoft a fait d’excellents partenariats dans les dernières années. Le plus marquant est assurément celui avec Nintendo pour le mash-up entre les lapins crétins et l’univers de Mario. Ainsi, lorsqu’Ubisoft m’ont dit avoir fait appel à un studio indépendant pour faire un nouveau jeu Prince of Persia, plusieurs noms me sont venus en tête. Or, qui de mieux qu’Evil Empire, une partie de l’équipe derrière les DLC de Dead Cells, pour faire un roguelite dans cet univers ? En plus, l’excellente idée de le nommer The Rogue Prince of Persia met déjà bien la table. On a pu l’essayer environ une trentaine de minutes et voici notre compte-rendu.

L’idée est venue d’un développeur chez Evil Empire qui rêvait de faire un jeu dans l’univers Prince of Persia. Les techniques apprises et la notoriété du studio ont probablement été un élément en leur faveur lorsque le projet fût présenté à Ubisoft. D’ailleurs, on leur félicite d’avoir un esprit assez ouvert pour prêter leur franchise iconique comme c’est le cas ici. Après tout, ce qui ressort de ce partenariat sera pour les fans et les joueurs avant tout.

Un Prince of Persia en roguelite

Si vous avez joué à l’excellent Prince of Persia: The Lost Crown plus tôt cette année, c’est certain que vous allez remarquer quelques similitudes. Avant d’être respectivement un Metroidvania et un Roguelite, les deux sont des jeux de plateformes. Dans chacun, il y a une certaine perspective 2.5D, alors qu’on joue souvent sur 3 axes de déplacements. Pour le reste, on voit bien qu’il s’agit de jeux bien distincts.

Dans le cas de The Rogue Prince of Persia, le 3e axe vient surtout de l’habilité de notre protagoniste de marcher sur les murs. Ici, on inclut ceux qui se retrouvent dans l’arrière scène ce qui est assez originale. Je trouve que le jeu brille avec cette mécanique et ça permet aux développeurs d’arriver avec des designs de niveaux très intéressants. En observant attentivement et en réussissant à atteindre les plateformes plus éloignées, on peut trouver de jolies récompenses.

Parce que oui, c’est aussi un roguelite. Alors, le jeu encourage fortement l’exploration et ce n’est pas évident de trouver toutes les cachettes. Ça peut être payant de regarder un peu plus longtemps pour mettre la main sur de précieux points de vie. Je me suis retenu de boire une de mes potions trop hâtivement et le jeu a récompensé ma patience. Évidemment, c’est risqué, mais ça vaut la peine comme tous bons roguelites.

Maîtriser ses mouvements

Outre les phases de plateformes dans The Rogue Prince of Persia, il y a les combats. On peut posséder une arme primaire et une secondaire à la fois. La sélection de la première ressemble plus à des épées, des dagues, des sabres et autres armes conçues plus pour les combats rapprochés. À l’inverse, les armes secondaires servent à garder une distance comme un arc, un chakram et plus. Il faut bien se servir de la combinaison des deux pour éliminer les ennemis en prenant le moins de dégât possible.

Bien sûr, l’esquive est aussi une aptitude clé et j’aime particulièrement l’animation de celle-ci lorsqu’on passe par dessus un ennemi. Il faut être rapide et bien synchroniser chaque mouvement pour vraiment maximiser nos aptitudes au combat. Parallèlement, utiliser notre coup de pied nous permet aussi de garder un contrôle sur les ennemis. Cette technique est très utile, car elle permet de déséquilibré nos adversaires pendant quelques instants. C’est assurément une des attaques à maîtriser rapidement pour ne pas perdre trop de vies.

Bref, la jouabilité passe par l’anticipation des attaques ennemis dans les combats et éviter les pièges & obstacles dans les phases de jeux de plateforme. D’ailleurs, on s’est battu contre un des Boss et c’était très punitif. Quelques pratiques et observations sont nécessaires pour éviter chaque attaques tout en attaquant au bon moment.

The Rogue Prince of Persia sera bientôt en accès anticipé

The Rogue Prince of Persia va sortir en accès anticipé sur Steam le 14 mai prochain. Le but du studio est de se servir de cette phase pour peaufiner le jeu et chercher un maximum de rétroaction de la communauté. À date, j’ai pu sentir que la fluidité sera au rendez-vous et le style visuel est bien joli et particulier. Le style ne plaira peut-être pas à tous, mais moi j’aime bien. J’ai peut-être un peu accroché avec le teinte de peau très rosé des personnages, mais pour le reste j’aime la palette de couleurs bleu, mauve et jaune dans l’arrière-plan.

En fait, le look me fait un peu penser à un cartoon animé avec des animations fluides, mais pour adultes comme il y a quelques éclaboussures de sang. Les décors aussi sont superbes et sont assez vivants. Le tout est accompagné d’une bonne musique d’ambiance dont j’ai bien hâte d’apprendre plus de détails. On n’en connaît pas encore beaucoup sur l’histoire, mais je vais encore être au rendez-vous au premier jour comme avec The Lost Crown. Ubisoft est en train de faire revivre cette série fétiche et je suis totalement en faveur.

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