[Gamescom 2015] Battleborn : on y a joué, voici nos premières impressions

Je l’avoue, j’ai eu une histoire mouvementé avec Battleborn, le FPS en arène de Gearbox. A son annonce, ce n’était pas ce que j’attendais, sa première bande-annonce m’a littéralement refroidie et puis ils ont dévoilé la vidéo de gameplay de leur démo de l’E3 et tout s’est éclairé. Cette fois, j’ai non seulement eu droit à une présentation de Gearbox, mais j’ai également pu y jouer, et ce que j’ai vu m’a beaucoup plus : voici mes premières impressions.

Qu’est-ce qu’ils ont dit ?

Gearbox a ainsi profité de l’occasion pour pour expliquer un peu plus le background et l’univers du jeu. Le jeu aura donc lieu dans un univers où toutes les étoiles disparaissent les unes après les autres sans qu’on sache pourquoi. Les différentes espèces de l’univers fuient dont toutes leur monde et convergent vers ce qui semble être la dernière étoile, Solus, et donc le dernier système solaire habitable. Elles devront apprendre à cohabiter ensemble et surtout tenter de découvrir pourquoi les étoiles disparaissent. De quoi poser le décor !

Nous avons également eu droit au dévoilement de 4 nouveaux héros parmi les 25 qui constitueront le roster final.

  • Ambra : une pétresse un peu dingue qui se bat au corps à corps
  • Mellka : une assassin  à mèche
  • Reyna : la pirate de l’espace doté d’un gant bionique
  • Benedict : l’aigle à lance-roquette

Chacun semble avoir, comme les autres d’ailleurs, un véritable gameplay qui lui est propre et bien fun à jouer.

J’étais très inquiet du positionnement marketing du jeu par 2K et Gearbox en frontal avec Overwatch de Blizzard notamment sur le multijoueur compétitif, mais heureusement ces inquiétudes s’effacent petit à petit. Le multijoueur compétitif n’a d’ailleurs été que brievement évoqué pendant la présentation au profit du solo et de la coop qui semblent désormais être les fers de lance de Gearbox pour leur nouveau jeu.

Alors qu’est ce qu’on a ?

La démo est la même que celle présentée à l’E3. On choisit son héros, on débarque à plusieurs sur une planète gelée, et on avance ensemble face à des vagues d’ennemis. Comme vous pouvez le voir, on retrouve également une phase d’escorte.

Nos impressions à chaud

Pour cette démo, j’ai choisi de jouer Marquis, le robot majordome, sa chouette Noodini et leur capacité à altérer le temps.

Etant fan des Borderlands, je retrouve tout de suite mes marques. La direction artistique rappelle clairement le travail fait sur Borderlands. Le résultat n’est pas techniquement dingue mais chatouille tout de même la rétine grâce à un léger cell-shading comme Gearbox sait si bien le faire. Ajoutez à cela le design des héros, très sympa, et des lignes de dialogues toujours aussi acides et vous obtenez un jeu qui a un charme indéniable. Je suis déjà fan.

Battleborn - Marquis

Parlons maintenant un peu plus gameplay. Le feeling est différent d’un Borderlands. Les ennemis sont plus nombreux, les armes peut-être un peu moins punchy dans le sens ou on ressent beaucoup la lourdeur de l’impact sur un ennemi par exemple. Chaque personnage dispose de 3 capacités et plus de son arme principale. Marquis tire ainsi avec un derringer qui se transforme au besoin en canne-sniper, peut ralentir les ennemis sur une zone spécifique et envoyer sa chouette mécanique Noodini pour attaquer les ennemis. La 3ème technique est la capacité spéciale, celle qui est plus puissante mais aussi plus longue recharger. La capacité spéciale de Marquis est d’effectuer un super tir avec sa canne-sniper, bien plus puissant que les autres. Activer chaque capacité est un jeu d’enfant et devient très rapidement très naturel.

Le système de niveaux est devenu plus simple que dans un Borderlands, ce que souhaitait particulièrement Gearbox. Chaque nouveau niveau vous donnera toujours 1 point de compétence que vous devrez dépenser dans un arbre de compétence simplifié. Vous n’aurez ainsi le choix qu’entre deux améliorations. Une pourra raccourcir le temps de refroidissement d’une capacité, tandis que l’autre permettra à un effet de durer plus longtemps. Un système relativement efficace qui rend le jeu d’autant plus accessible.

Bilan : très bon

J’ai vraiment aimé ce que j’ai pu voir et ce à quoi j’ai pu jouer. Enfin, Gearbox semble comprendre qu’une confrontation directe avec Blizzard n’est pas une bonne stratégie. Le studio texan met ainsi en avant ce qu’il sait faire de mieux : un univers loufoque bien écrit, un gameplay jouable avant tout en solo ou en coop et une direction artistique aux petits oignons. On sait désormais que Battleborn sortira le 9 février 2016 : j’ai déjà hâte.

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