Song of Horror : Une boîte à musique maudite

Que feriez-vous si étiez frappé par une malédiction n’ayant en apparence aucune échappatoire ?  Est-ce que vous affronterez seul le danger ou est-ce que vous entraînerez d’autres personnes dans cet enfer ?  Song of Horror vous propose ce choix.

Fiche Technique de Song of Horror

  • Date de sortie : 28 mai 2021
  • Style : Survival Horror
  • Classement ESRB / PEGI : ESRB M / PEGI 18
  • Développeur : Protocol Games
  • Éditeur : Raiser Games
  • Langue d’exploitation : Sous-titré en français
  • Disponible sur PS4, Xbox One et PC
  • Testé sur Xbox Series X
  • Prix lors du test : 51,99$ CAD / 39,99 €
  • Site officiel
  • Version numérique envoyée par l’éditeur

Le prélude de Song of Horror

Le jeu débute alors que nous sommes convoqués par notre patron pour une tâche simple.  Nous devons vérifier si l’écrivain Sebastian P. Husher va bien.  En effet, celui-ci ne retourne plus les appels de son éditeur et celui-ci s’inquiète.

Ce que Daniel découvre est une maison déserte semblant « en vie ».  Il entend des bruits alors qu’il n’y a personne à l’intérieur.  Pour tenter de retrouver Sebastian, il explore la maison de fond en comble et découvre une porte ne devant pas être là.  Il décide de regarder ce qu’il y a derrière cette porte.  Malheureusement pour lui, celle-ci disparaît derrière lui et il est coincé dans ce lieu étrange.

13 personnages jouables

À partir de ce moment, nous avons le choix de choisir notre personnage qui tentera d’aller sauver Daniel.  Chaque personnage a une source de lumière et des capacités différentes (vitesse, discrétion, force, sérénité).  Le jeu utilise la « permadeath ».  Cela veut dire qu’une fois que votre personnage meurt, sa mort est définitive et le jeu continue.  Si Sophie meurt dans l’épisode 1, vous ne pourrez pas la sélectionner dans l’épisode 5 par exemple.

Lorsque tous les personnages meurent, vous devrez recommencer l’épisode où vous étiez.  Si vous aimez les défis, vous pouvez choisir de jouer avec « Daniel Noyer », le personnage principal de l’histoire.  Par contre, si celui-ci meurt, vous perdez automatiquement, car c’est le seul personnage essentiel du début à la fin.

Selon le personnage choisi, il y aura des petites différences dans certains niveaux.  Les réflexions que ceux-ci effectueront vis-à-vis certains items ou situations seront différentes également.

Vous vous trouverez entraîner dans une histoire concernant un autre monde tout simplement nommé « Ailleurs » ainsi qu’une boîte à musique contenant une mélodie fatidique.  À la manière du film « The Ring », tous ceux écoutant la mélodie se retrouvent condamner (ou le sont-ils vraiment ?).

Un jeu ressemblant au Resident Evil original

Song of Horror ressemble beaucoup au premier Resident Evil au niveau des contrôles et des énigmes.  Le jeu utilise des caméras fixes ce qui peut être un irritant pour certaines personnes.  Il arrive quelques fois que la solution ou l’objet nécessaire soit près de nous, mais à cause de l’angle de la caméra, il est difficile à voir.

Avec les caméras fixes vient les contrôles robotiques.  Ce que je veux dire par là, c’est que notre personnage se contrôle un peu comme un robot et il vous arrivera souvent de courir dans des meubles ou des murs.

Song of Horror Personnage

Le jeu est divisé en cinq épisodes et chacun de ceux-ci se déroule dans un lieu différent (un manoir, un ancien cloître, une boutique d’antiquité, etc.).  Il vous faudra faire énormément d’aller-retour et faire aller votre cerveau pour réussir les énigmes que le jeu vous propose.  La solution est toujours logique et il y a toujours des indices pour vous aider.  Par contre, ce n’est pas toujours évident et ça ajoute un côté intéressant au jeu.  Vous serez très content de réussir une énigme après avoir fouillé de fond en comble.  Vous devrez trouver des clés, des notes ainsi que des items, dont certains que vous pourrez combiner.

La fuite est la seule option

Pendant tout le jeu, vous devez faire attention à une entité tout simplement appelée « La Présence ».  Cette entité peut vous tuer en un coup si elle vous attrape.  Il n’y a aucun moyen de l’attaquer.  Il vous faut absolument fuir ou vous cacher.  D’ailleurs, vous devrez écouter aux portes pour être certain que « La Présence » ne se trouve pas derrière, car si vous ouvrez la porte et qu’elle est là, votre personnage meurt automatiquement. 

Song of Horror est d’ailleurs plus immersif si vous jouez avec des écouteurs.  Vous pourrez entendre toutes les petites subtilités et les classiques des jeux d’horreurs (des pas proches, des pleurs d’enfants, des grattements, etc.). 

Il est difficile également de détecter les bruits derrière les portes en jouant avec le son de la télévision.  Il est possible d’activer un indice visuel si vous jouez sans pouvoir bien entendre.  Votre personnage froncera les sourcils si « La Présence » se trouve derrière la porte.

Tout au long du jeu, vous pourrez trouver des cachettes (une armoire, sous une table, etc.) et le tout sera noté sur votre carte.  Quand « La Présence » se manifeste et que les murs deviennent tout noirs, vous devez vous cacher avant qu’elle vous attrape.  Un mini-jeu se déclenchera pour vous forcer à contrôler le pouls de votre personnage.  Elle peut se manifester également en tentant d’ouvrir une porte.  Vous devrez vous battre pour refermer la porte et empêcher l’entité d’entrer.

La variété des ennemis

À chaque épisode, un nouvel ennemi fait son apparition comme « Le Silence », « Le Requiem », etc.  Chaque ennemi a son propre mini-jeu pour y échapper.  Il faudra vous rappeler de la méthode pour contrer chaque ennemi (quoique le tout est assez facile).

Les ennemis peuvent apparaître n’importe où à n’importe lequel moment.  Il peut être frustrant de se savoir condamné, car « La Présence » se manifeste et qu’il n’y a aucune cachette proche (d’où l’importance d’en trouver le plus possible).

Le fait de ne pouvoir affronter et détruire l’ennemi peut être un point positif ou négatif.  Ça crée une angoisse constante alors que vous cherchez une clé ou un item, mais ça peut être également agaçant.

Aspect technique

Le jeu date légèrement au niveau graphisme, mais compense avec énormément de détails dans chaque pièce.  Il n’y a aucune pièce qui semble vide et on peut imaginer ce que les habitants effectuaient avant de disparaître.  Les cinématiques sont effectuées en bande dessinée et le tout est très bien exécuté.

Song of Horror message

Au niveau sonore, l’ambiance est vraiment très réussie et puisque c’est un jeu nécessitant une forte attention au bruit, c’était plus que nécessaire.

Un fort irritant pour moi a été la surutilisation du vibreur de la manette.  La manette vibre au rythme du cœur du personnage.  Le concept est intéressant, mais lors de certaines confrontations, nous avons l’impression que la manette va exploser tellement elle vibre et fait du bruit.  C’est d’ailleurs la première fois que je désactive les vibrations dans un jeu.

Verdict sur Song of Horror

J’ai beaucoup apprécié Song of Horror.  Le style horreur old school plaira à plusieurs. Pour en profiter au maximum, il est vraiment nécessaire de jouer avec des écouteurs pour plonger dans l’univers que les développeurs ont créé.  Le mystère de la boîte à musique est intéressant et la lecture des différentes notes cachées un peu partout aide à comprendre ce qui se passe.  Il s’agit d’un jeu nécessitant de jouer lorsque l’on peut se concentrer totalement à cause des énigmes et de la façon de survivre à « La Présence ».

Song of Horror : Une boîte à musique maudite
Song of Horror est un bon jeu convenant à ceux aimant se casser la tête dans un contexte angoissant. L’histoire est très intéressante et la possibilité de perdre de façon permanente nos personnages rajoute à l’angoisse du jeu. Les apparitions aléatoires de « La Présence » font que chaque expérience de jeu sera différente. Les contrôles et les caméras fixes ne plairont pas à tous, mais rappelleront de bons souvenirs à certaines personnes.
7.5
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Jonathan Laurin
Ancien collaborateur sur plusieurs sites de jeux vidéos et grand ami de Maxime Chartier, c'est celui-ci qui a redonné le goût d'écrire à Jonathan. Grand passionné de succès et de trophées, sa grande passion consiste à explorer les jeux à 100%.  Il s'occupe également de la chaîne Youtube Warny Warn.