Test de LUNARK : Du nouveau rétro!

Il y a de ces classiques que je n’ai jamais touché dans la vie. La raison principale étant qu’ils n’étaient pas de mon époque et que je n’ai malheureusement pas grandi avec eux. Des exemples concrets : Prince of Persia (l’original), Flashback ou bien Another World. Malgré que je n’ai jamais posé la main sur ces jeux, je connais tout de même leur existence et l’impact qu’ils ont eu dans le monde vidéoludique. L’inspiration pour LUNARK provient exactement de ces titres : des jeux de plateforme cinématique qui nous en mettent plein la vue. Après un Kickstarter réussi, voilà que ce dernier voit le jour. Est-ce qu’un jeu inspiré d’une époque lointaine aurait dû rester qu’un rêve? Ou bien on se retrouve devant un nouveau classique? Voyons cela de plus près dans notre test.

FICHE TECHNIQUE DE LUNARK

  • Date de sortie : 30 mars 2023
  • Style : Plateforme
  • Classement ESRB / PEGI : E10 / 7
  • Développeur :  Canari Games
  • Éditeur :  WayForward
  • Langue d’exploitation : Français et Anglais
  • Disponible sur Xbox Series X|S, Xbon One, PS5, PS4, Nintendo Switch et PC
  • Testé sur : Nintendo Switch
  • Prix lors du test : 19,99$ CAD / 17,99€
  • Site officiel
  • Version numérique envoyée par l’éditeur

La Terre n’est plus…

LUNARK nous raconte l’histoire de Leo, un coursier qui possède des capacités physiques plus élevées que la moyenne. Malheureusement, pour une raison qu’il ignore, son corps vieillit plus vite que cette moyenne. On doit également mentionner son passé dont il n’a aucun souvenir. Il vit sur LUNARK, le nouveau nom que l’on a donné à la Lune après que les humains l’ont pris comme nouveau domaine pour leur survie. Le seul petit problème est que LUNARK est contrôlée par une intelligence artificielle du nom de NOAH qui contrôle les humains d’une main de fer. C’est dans cet environnement que notre héros se trouve avant que tout bascule et qu’il doit se battre pour sa vie mais aussi celles de l’humanité.

On passe alors de rebondissements en rebondissements, découvrant ce qui se trame sous les dessous de NOAH et ses aspirations. On rencontre des personnages qui nous viendront en aide lors de notre aventure. Mais surtout, on va révéler l’histoire de Leo et tout ce qui fait qu’il est ce qu’il est.

Le scénario, sans être digne d’un film hollywoodien, saura vous tenir en haleine durant les cinq à six heures pour en venir à bout. On se trouve dans un univers de science-fiction, avec des ennemis robotiques, des voitures volantes et plus encore.

Lunark

Un style visuel accrocheur

Le premier constat est tout de même sans équivoque : c’est franchement beau! Ce n’est pas tout le monde qui aime les jeux visuellement pixelisé mais de mon côté, c’est un succès presque garantie. D’ailleurs, j’avais fait part de mon amour pour ce genre dans le test d’Octopath Traveler 2. La différence avec LUNARK est que nous sommes plutôt dans des gros pixels avec une palette de couleurs vraiment très vive, très colorée. Chacun des environnements que l’on va visiter est très différent un de l’autre et on est toujours content de découvrir une nouvelle place. Surtout que l’on se trouve sur une nouvelle planète donc l’imagination est sans limite. On peut dire que Canari Games a réalisé un sans-faute sur ce point.

Il faut également faire mention des cinématiques. Malheureusement trop rare, elles sont absolument sublimes. Encore une fois, la raison principale est sans aucun doute mon amour pour le genre mais on ne peut enlever l’excellent travail du studio. Selon certaines actions que l’on fait, ce sera la même cinématique comme, par exemple, ramasser un bouclier que l’on va expliquer plus tard. C’est toujours agréable d’en voir une, c’est comme une sorte de récompense.

Lunark base

De l’action comme dans le bon vieux temps

J’ai beau dire qu’on a de l’action comme à la belle époque mais j’ai déjà mentionné que je n’avais jamais joué aux titres de ladite époque. Par contre, je dois admettre que LUNARK a éveillé en moi un intérêt pour ce genre de jeux et je vais y remédier dans un futur proche. Mais parlons plutôt du sujet qui nous intéresse aujourd’hui.

On se trouve devant un jeu de plateforme assez classique, dans lequel notre personnage mets un pied devant l’autre lorsqu’on avance. Il y a également la possibilité de courir lorsque l’on tient un bouton spécifique. Alors en quoi Leo est-il un personnage avec des capacités physiques au-dessus de la norme? Il est capable de s’accrocher aux parois, ce qui fait qu’il peut sauter pour rejoindre des endroits logiquement inaccessibles. Il peut également faire des roulades pour éviter des attaques ennemies et il possède également une arme à feu. Je ne sais donc pas en quoi il a des capacités hors-norme mais semble-t-il que c’est le cas. Mais bon, est-ce que toi tu serais prêt à te battre avec des armes à feu? Tout est une question de point de vue!

Il y a également le bouclier mentionné plus tôt que l’on peut déployer afin d’éviter les dégâts des ennemis lorsqu’ils nous attaquent. Leurs seuls désavantages? On doit être absolument statique pour pouvoir les déployer et on doit aussi ramasser ces boucliers sur le sol pour en avoir en provision. Honnêtement, bien que l’idée soit belle, j’ai rarement utilisé cette ressource. Par contre, elle a été utile lorsque je l’ai fait. Alors tout dépend de votre style de jeu.

Lunark plateforme

Verdict de Lunark

Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où on vient. C’est sans doute sur ces sages paroles que Canari Games a réalisé un petit bijou de jeu vidéo. On parle d’un jeu qui a été conçu avec amour et respect pour tout ce qui a été fait dans le genre auparavant. Il est magnifique visuellement, la prise en main se fait tout de même rapidement et les phases de plateforme ont suffisamment de variété. Alors que l’on pourrait lui reprocher sa durée qui est somme toute courte, je préfère dire que le jeu ne prolonge pas sa présence inutilement. Lorsque je penserais à l’année 2023, LUNARK sera sans aucun doute dans les hauteurs de ma liste des jeux que j’ai appréciés.

Test de LUNARK : Du nouveau rétro!
Une réussite visuelle, surtout les cinématiques
Les phases de plateforme sont réussies
Un bon défi sans être trop difficile
Un énorme respect et une belle lettre d'amour pour les jeux qui l'ont inspirés
Un brin court parce qu'on en aurait pris davantage
Un scénario un peu faible
9
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Kevin Cormier
Planificateur numérique de jour, amateurs de jeux vidéo le soir, j'aime pas mal tous les genres et je peux en parler durant des heures, tant que cela se fait dans le respect. Ce n'est pas parce qu'un jeu est mauvais qu'il l'est pour tous. Sauf E.T. sur Atari. Ça, c'est mauvais.