Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time

Test de Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time sur Nintendo Switch 2

Quand j’ai lancé Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time, j’avais déjà une petite idée de ce qui m’attendait : un jeu de rôle mignon aux mécaniques multiples. Le tout dans une ambiance colorée propre aux productions de Level-5. C’est d’ailleurs le retour de la franchise après plus de 11 ans d’absence. Le titre est, en plus, l’un des jeux phares du lancement de la Nintendo Switch 2. Voici notre test complet !

Fiche Technique

  • Date de sortie : 21 mai 2025 / 5 juin 2025 (Switch 2)
  • Style : RPG
  • Classement ESRB/PEGI : E10+ / PEGI 7
  • Développeur : Level-5
  • Éditeur : Level-5
  • Langue d’exploitation : Texte en français
  • Test effectué sur Nintendo Switch 2
  • Disponible sur PS4, Xbox One, PC, PS5, Xbox Series X/S et Nintendo Switch et Switch 2
  • Prix lors du test : 83,48 $ CAD/ 62,26 €
  • Site officiel
  • Version numérique envoyée par l’éditeur

Un monde à reconstruire

Le cœur de Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time repose sur un concept simple, mais efficace. On y incarne un personnage envoyé sur l’île de Mysteria pour la reconstruire, mais aussi pour percer ses secrets enfouis. Rapidement, le scénario introduit une mécanique de voyage dans le temps qui nous transporte entre un passé lointain et un présent en ruines, avec pour mission de rebâtir la ville et de faire fleurir la civilisation. Nous ne sommes pas seuls dans cette aventure, alors que notre protagoniste est accompagné de l’archéologue Édouard et de son équipe.

Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time

Ce qui m’a marqué le plus dès le début de l’aventure, c’est que malgré son scénario pouvant parfois laisser entendre qu’il y a certaines menaces, le ton reste agréable. Il n’y a pas de pression constante dans le monde de Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time. Même les quêtes principales se déroulent dans une atmosphère détendue. On prend le temps de discuter avec les habitants, de planter des fleurs, d’explorer les ruines anciennes, ou même de s’occuper de notre maison. C’est un jeu qui prend son temps, et qui nous invite à en faire autant.

Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time

Le mélange des genres de Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time

Si vous n’avez jamais joué au premier opus de la franchise, il est important de rappeler que la série propose un mélange des genres étonnamment fluide. Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time reprend le système de métier de son prédécesseur, mais en l’approfondissant. On passe du guerrier au cuisinier, en passant par bûcheron, mage ou pêcheur. Bien entendu, vous avez avantage a alterner entre les carrières pour profiter des différents avantages qu’offrent ces professions. D’ailleurs, ce nouvel opus offre une grande amélioration en permettant de changer automatique de carrière selon la tâche que nous effectuons. Chaque profession a ses propres quêtes, son système de progression, et ses compétences. Chaque métier interagit avec les autres. Par exemple, le pêcheur ramène de la viande que le cuisinier transforme en plats qui donneront des bonus au paladin. Tout est interconnecté, et ça fonctionne vraiment bien.

Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time

Le système de métier de Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time est très complet et nous demande d’accomplir des tâches bien spécifiques afin de monter en grade. Chaque progrès est tangible, chaque montée en grade apporte de nouveaux outils, de nouvelles recettes, de nouveaux défis. Le seul bémol que je pourrai reprocher est qu’il n’est pas toujours évident de comprendre quoi faire. Les développeurs ont ajouté des marqueurs sur la carte pour nous aider, mais on peut rapidement se perdre. En même temps, c’est un peu le but du jeu de permettre au joueur de tout faire en même temps sans réellement de ligne directrice.

Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time

Une expérience sans frustration

Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time est un titre que je pourrai qualifier de très accessible. On ne meurt jamais vraiment, les combats sont simples, mais efficaces. Peu importe votre expérience avec les jeux vidéos, vous n’aurez pas de mal à profiter de l’expérience proposée par Level-5. Même si de mon côté ce n’est pas quelque chose qui me dérange, je suis persuadé que cela va déplaire à certaines personnes qui auraient aimé avoir un défi plus imposant. Néanmoins, rien n’indique que ce n’est pas quelque chose qui arrivera un peu plus tard alors que des mises à jour ont déjà été annoncées.

Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time

La richesse de contenu de Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time

Ce qui m’a le plus impressionné, c’est l’ampleur du contenu. On parle ici d’un jeu où chaque métier peut vous occuper pendant des heures, où la reconstruction de la ville elle-même demande planification, ressources, et investissement. Il y a aussi des donjons, des boss, une trame narrative à deux temporalités, des systèmes de récolte, d’artisanat, de décoration, de gestion. Sans oublier que les développeurs de Level-5 ont annoncé que du contenu supplémentaire sera ajouté gratuitement dans les prochaines semaines. Malgré cette diversité, Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time garde une coherence. On n’a jamais l’impression de jouer à plusieurs jeux collés ensemble, mais plutôt à une grande aventure à plusieurs facettes. Le ton, l’esthétique et l’ergonomie unifient l’ensemble. De plus, il est possible d’inviter des amis sur notre île et d’explorer des donjons ensemble. Avec deux manettes, vous pouvez utiliser la fonctionnalité de coop locale afin qu’un joueur se joigne à votre aventure en tant que compagnon de voyage, sans avoir besoin de connexion internet

Une direction artistique charmante, mais parfois datée

Sur le plan visuel, Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time ne cache pas ses origines. Le style chibi, les décors colorés et les animations minimalistes ont un charme certain, mais il faut être honnête. Ce n’est pas un jeu qui impressionne techniquement. Il y a un côté jeu mobile sous stéroïdes qui peut rebuter ceux qui cherchent un rendu plus moderne. Cependant, la direction artistique fait le boulot. L’île est variée, les personnages sont expressifs malgré leur simplicité, et les musiques contribuent à cette ambiance légère et rêveuse qui colle si bien au propos.

Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time

Le confort de la version Switch 2

Ayant eu la chance de tester le jeu sur la Nintendo Switch 2, je peux confirmer que cette version améliore clairement l’expérience. D’abord, visuellement, le jeu tourne plus proprement. On se rapproche grandement de la version PC de Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time. Les textures sont plus nettes, le taux de rafraîchissement est stable, et les temps de chargement sont réduits. Ce qui est un gros plus, car il y en a quand même pas mal. Ça n’a rien de révolutionnaire, mais sur un jeu où l’on passe beaucoup de temps à naviguer entre menus, cartes et inventaire, chaque gain de fluidité compte.

Verdict de Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time

Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time n’est pas un jeu qui révolutionne quoi que ce soit. Il s’agit d’une expérience qui sait exactement ce qu’elle veut offrir, et qui le fait avec générosité. Le titre prend le pari de mélanger les genres, les styles de jeu, les rythmes et étonnamment, il réussit à créer une expérience cohérente, généreuse, et surtout profondément attachante. Malgré quelques petits accros dans la lisibilité des objectifs et une direction artistique un petit peu vieillotte, le jeu offre une expérience unique, entre relaxation et progression. Sans oublier que la version Nintendo Switch 2 offre un vrai confort supplémentaire.

Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time
Test de Fantasy Life i: The Girl Who Steals Time sur Nintendo Switch 2
Un mélange des genres bien équilibré
Très riche en contenu
Accessible à tous, sans pression ou difficulté bloquante
La version Switch 2 apporte une nette amélioration de fluidité et de confort de jeu
Bonne synergie entre construction, exploration et artisanat
Direction artistique datée techniquement
Manque parfois de clarté sur les objectifs à accomplir
Peu de véritables défis pour les joueurs expérimentés
8.5