Après avoir donné le premier coup d’envoi avec un tutoriel et des parties en ligne, la version complète de Mario Strikers: Battle League arrive sur Switch ce vendredi. D’ailleurs, je vous en avais fait un premier aperçu très complet que je vous invite à lire pour plus de détails et qui s’était avéré concluant. Mais maintenant que j’ai traversé toutes les coupes et pulvérisé plusieurs adversaires en ligne, place au test. Est-ce le jeu qui va propulser Nintendo vers un été de feu ?
Fiche Technique de Mario Strikers Battle League
- Date de sortie : 10 juin 2022
- Style : Simulation sportive
- Classement ESRB / PEGI : E 10+ / PEGI 7
- Développeur : Next Level Games et Nintendo EPD
- Éditeur : Nintendo
- Langue d’exploitation : Offert en français
- Exclusivité Nintendo Switch
- Testé sur Nintendo Switch OLED
- Prix lors du test : 79,99 $ CA / 49,99 €
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
L’expérience solo
J’ai été assez sévère il y a quelques semaines avec Nintendo Switch Sports vu son manque de contenus solo. Cette fois, Mario Strikers: Battle League ne fait pas la même erreur avec le mode « Coupes » qui propose six tournois d’envergures. Pour remporter une des compétitions, il suffit de se rendre au bout du tableau avec trois victoires. Le mode vous pardonne aussi une seule défaite en vous reléguant au bas du tableau où vous devrez cependant gagner un match de plus.
Or, le défi de chacun est que nos adversaires ont des spécialisations et excellent ainsi dans un aspect de leur jeu grâce à leur équipement. Par exemple, dans la coupe synchro, les équipes adversaires sont bien meilleurs avec les passes ce qui leur donne un contrôle accru du jeu. Éventuellement, vous allez tomber sur une compétition qui va vous donner du fil à retordre et va vous forcer à ajuster votre stratégie en utilisant l’équipement.
Heureusement, plus vous faites de tournois et plus vous gagnez des pièces qui vous permettent d’acheter des morceaux d’équipements. Cependant, bien que chacun améliore un attribut de deux points, il vient en contrepartie en enlever 2 d’un autre attribut. Il faut donc bien établir sa stratégie. Personnellement, j’aimais bien avoir un mix dans mon équipe comme un Toad avec ses points de vitesse au maximum ou un Donkey Kong avec une force incroyable pour maximiser ses tackles. Bref, avec 6 tournois, c’est entre 18 et 24 parties qui vous attendent en solo ce qui est très bien.
Une jouabilité encore plus rapide
Ensuite, je sais bien qu’après 15 ans d’attente la question qui est sur toutes les lèvres, c’est si le jeu est amusant. La réponse courte c’est oui absolument. Encore une fois, le plaisir du foot se retrouve grâce à un style plus arcade que simulation. Tout ça passe par la rapidité d’exécution de la jouabilité qui force le joueur à prendre des décisions rapidement. Le ballon se déplace vite et les tackles sont très percutants tandis que de savoir maîtriser et synchroniser nos esquives est un art. Surtout qu’une esquive bien tempérée procure une accélération temporaire à notre joueur ce qui peut nous permettre de déborder l’autre équipe. Pour ça, il faut bien anticiper les tackles et c’est loin d’être facile avec toute l’action qu’il y a à l’écran.
Ainsi, cette fois la complexité a été rehaussée avec de petits ajustements simples, mais qui font une grosse différence. Par exemple, lorsqu’on fait une passe on peut la redirigé pour une autre passe vers un coéquipier et si on attend d’appuyer sur le bouton dès la réception du ballon, celui-ci va briller et prendre beaucoup de vitesse. C’est une excellente manière de déjouer l’adversaire et faire bouger le jeu vers le filet adverse. De plus, on peut aussi appuyer sur le bouton de tir au bon moment pour décocher un coup plus puissant. Or, ce n’est pas toujours facile de bien se synchroniser et ça fait en sorte que la jouabilité est toujours très dynamique. Alors, on ne s’ennuie jamais.
Pas facile de marquer
D’autre part, l’intelligence artificielle est beaucoup plus dégourdie. À quelques reprises durant mes sessions, j’ai vu l’adversaire complètement survoler le terrain avec des passes magistrales sans que je ne puisse intervenir. C’est dans ces moments-là que j’appréciais beaucoup les acrobaties du gardien de but. Celui-ci est entièrement contrôlé par l’IA et il m’a surpris par ses arrêts à presque tous les matchs. Évidemment, ça fonctionne dans les deux sens donc il faut bien diriger nos tirs pour marquer.
Enfin, je veux absolument souligner que ce n’est pas si simple de faire des hypers frappes. Bien qu’elles puissent mener à deux buts, l’adversaire reste constamment sur le dos de nos joueurs, alors c’est difficile de se démarquer pour charger la frappe. En plus, la jauge de tir nous laisse seulement un petit espace pour la frappe parfaite et, avec le stress du jeu, c’est loin d’être évident. Sans charge parfaite, le gardien peut assez facilement repousser la frappe, alors c’est beaucoup plus satisfaisant d’en exécuter une. Honnêtement, il n’y a rien de plus stressant que de voir le jeu ralentir complètement à la fin d’un match serré pendant que l’autre équipe prépare son hyper frappe.
1, 2, 3, 4 et même 8 joueurs c’est comme vous voulez
Puis, un autre élément qui va en faveur de Mario Strikers: Battle League, c’est sa flexibilité au niveau du nombre de joueurs dans pratiquement tous les modes. Par exemple, je parlais des tournois dans le mode « Coupes » et c’est possible d’être jusqu’à 4 joueurs localement dans la même équipe. Sinon, dans les parties rapides on peut être jusqu’à huit joueurs pour s’offrir vraiment une compétition de haut calibre entre amis.
En plus, le jeu nous propose aussi de rejoindre le mode de ligue en ligne avec un ami sur la même console. On peut même inviter deux autres amis sur une autre console Switch afin de former une équipe de quatre complète en ligne. Je suis vraiment curieux de voir à quel point ce sera compétitif en ligne lorsque les serveurs seront lancés. Jusqu’à présent, j’ai fait quelques parties avec la version démo durant le dernier weekend et j’ai eu quelques parties stables et d’autres beaucoup moins. Ce sera à suivre au lancement…
Finalement, le jeu ne laisse pas sa place visuellement. La modélisation des personnages ainsi que les animations de leurs mouvements sont très réussies. Même les petites scènes où les joueurs célèbrent ou ragent contre un but sont bien faites tout comme les animations des hypers frappes.
Verdict sur Mario Strikers: Battle League
Pour conclure, Mario Strikers: Battle League devrait facilement répondre aux attentes de ceux qui attendaient une suite depuis longtemps. Le jeu est plus amusant que jamais grâce à une jouabilité plus dynamique et parfaitement fluide. Ça prend aussi beaucoup de pratique pour parfaitement la maîtriser et le défi est bien présent même pour les joueurs vétérans. Bref, Nintendo démarre l’été sur la bonne voie avec ce nouveau Mario Strikers et j’ai bien hâte de voir la suite.
