Test de Hatsune Miku : Project Diva X ― En avant la chanteuse numérique

J’ai découvert la populaire chanteuse « robot » Hatsune Miku l’an dernier grâce à Hatsune Miku : Project Mirai DX paru sur 3DS. À ce moment, je testais deux jeux de rythme à la fois soit celui mentionné et Persona 4 : Dancing All-Night. Le second jeu dépassait le premier à pratiquement tous les points de vue que ce soit avec l’ajout d’une petite histoire et par sa jouabilité plus amusante ainsi que plus efficace. Mais voilà que la jeune demoiselle est de retour cette fois sur PlayStation 4 et PlayStation Vita avec Hatsune Miku : Project Diva X et disons que Sega semble avoir trouver la bonne formule.

Fiche technique

  • Date de sortie : 30 août 2016 
  • Style : Jeu de rythme
  • Classement ESRB/PEGI: ESRB T/PEGI 12
  • Développeur : Sega, Crypton Future Media
  • Éditeur : Sega
  • Langue d’exploitation : Japonais et Anglais
  • Disponible sur PlayStation Vita et PlayStation 4
  • Évalué sur PlayStation Vita 
  • Prix lors du test : 54,99$ CA / Pas disponible au moment du test
  • Site officiel
  • Version envoyée par l’éditeur

Un léger scénario

Les développeurs de ce nouvel opus de Hatsune Miku ont pris le temps d’y installer une histoire très légère afin d’accompagner Miku. Celle-ci consiste à tout simplement remplir cinq nuages du voltage accumulé grâce à la foule en délire suite à nos performances, car le monde a été complètement drainé de son énergie. En effet, Miku a même droit à un groupe de comparses qui sont aussi des robots chanteurs afin d’ajouter quelques nouvelles voix aux diverses mélodies. Chaque nuage contient un total de cinq chansons à compléter et propose une petite histoire dans laquelle Hatsune Miku motive ses compagnons à atteindre leurs objectifs et à développer leur talent. C’est très léger, mais on n’en demande pas plus.

Une jouabilité plus efficace pour Hastune Miku

Le principe de base de Hatsune Miku : Project Diva X n’est pas différent de celui des autres jeux de rythme. C’est-à-dire qu’on voit les notes passer dans l’écran et il suffit de les appuyer au bon moment pour réussir. De temps en temps, il faudra aussi appuyer les flèches directionnelles au même moment et on se sert même des joysticks pour amener un peu de variété. Bref, la jouabilité est beaucoup plus variée que l’opus précédent où il suffisait de taper sur l’écran tactile avec le stylet.

De plus, comme les notes arrivent désormais de tous les côtés de l’écran, il faut être plus alerte que jamais ce qui ajoute une certaine difficulté supplémentaire. D’ailleurs, en matière de difficulté, on a droit à un niveau rehaussé surtout si on le compare avec les jeux que j’ai mentionnés en introduction grâce au rythme accru des chansons. Le problème, c’est que j’avais parfois l’impression que les notes n’arrivaient pas au même rythme que celui de la chanson surtout lors des premiers niveaux de difficulté comme si le jeu avait été moins bien adapté à ceux-ci. Néanmoins, les niveaux de difficulté supérieurs offrent un solide défi ce qui permet à tous les types de joueurs d’en avoir pour leur argent.

Des accessoires plus que simplement esthétiques

Par contre, là où le jeu se démarque c’est avec le système d’accessoires et de costumes que les personnages peuvent porter. En effet, au lieu d’avoir à les débloquer en dépensant nos points comme par le passé, on les obtient directement dans les différentes chansons. C’est-à-dire que lorsqu’on offre une performance, environ au mi-chemin de chaque mélodie, une séquence chance s’enclenche. Si on réussit à enchaîner les notes en minimisant les erreurs, notre personnage enfilera un nouveau costume en plein spectacle afin de donner encore plus d’énergie à la foule. C’est donc encore plus satisfaisant de réussir une belle séquence et d’être en feu. Évidemment, ça vient aussi avec une pression additionnelle qui peut parfois venir jouer sur notre performance.

En plus des séquences de chance, le jeu nous propose aussi des séquences techniques durant lesquelles le joueur n’a tout simplement pas droit à l’erreur. Si on réussit à enchaîner toutes les notes, notre pointage sera décuplé et c’est une bonne manière de pousser l’expérience de ceux qui veulent simplement battre tous les scores. Mais pour revenir sur les costumes, disons qu’ils sont désormais plus que simple cosmétique, car ils permettent à ceux qui en équipent d’augmenter le pourcentage de voltage gagné ce qui a un impact direct sur votre score final. De plus, dans le mode histoire, il faut accumuler un certain pointage minimal pour compléter une chanson ce qui rend les costumes bien utiles. Finalement, il est possible de choisir chaque accessoire que porte notre personnage et certaines combinaisons vont même vous donner un boni supplémentaire. Bref, les éléments cosmétiques qui me laissaient auparavant indifférent sont enfin attrayants.

Puis, un des éléments qui est de retour, ce sont les cadeaux qu’on peut donner à nos chanteurs. De temps en temps, les personnages vont nous donner un indice du genre de cadeau qu’ils aimeraient bien que vous leur donniez. En échange, vous verrez votre relation avec ce dernier grandement s’améliorer ce qui va aussi donner un coup de main à votre score durant vos performances.

Un répertoire trop court

Lors de mon test de Hatsune Miku : Project Mirai DX, j’avais souligné la quantité de chansons remarquables que le titre avait à offrir ce qui permettait de réduire la redondance surtout pour ceux qui tentaient d’obtenir tous les petits secrets du jeu. Or, celui-ci se limite à une trentaine de chansons ce qui est très peu si on compare avec les 200 et plus de l’opus précédent. Ça veut aussi dire que la durée de jouabilité peut paraître un peu courte pour ceux qui ont l’intention d’y jouer et rejouer sans arrêt afin de trouver tous les costumes pour chaque personnage. Par contre, le fait de pouvoir créer nos propres concerts ajoute un élément intéressant à la jouabilité.

Visuellement, le jeu est aussi beaucoup plus agréable à regarder. J’ai essayé la version Vita et les couleurs sont plus vives et plus brillantes ce qui n’est pas tellement surprenant vu le manque de puissance de la 3DS. Évidemment, les décors et la qualité de l’image surtout au niveau de la résolution sont aussi très bien en plus de la musique qui sonne mieux que jamais.

Conclusion

On peut conclure que Hatsune Miku : Project Diva X est meilleur que le dernier titre à pratiquement tous les niveaux. D’abord, la jouabilité est plus satisfaisante puisque les notes arrivent de tous les côtés de l’écran. Puis, l’ajout d’une histoire doublé de menus mieux optimisés rend l’expérience bien plus efficace tout comme les accessoires et les costumes qui sont enfin utiles pour maximiser notre pointage. Même si ce style de jeu est moins populaire et moins compétitif, on ne peut rien enlever au tout dernier chapitre de cette populaire franchise qui a tout ce qu’il faut pour plaire aux amateurs du genre. Le seul petit défaut, c’est qu’avec un répertoire un petit peu limité, la durée de vie va peut-être en décevoir certains. Dans l’ensemble, ce nouveau jeu disponible sur PlayStation 4 et PlayStation Vita sera à la fois une belle introduction à l’univers de Hatsune Miku et une amusante expérience pour les amateurs de jeu de rythme.

Test de Hatsune Miku : Project Diva X ― En avant la chanteuse numérique
"Hatsune Miku : Project Diva X est ma seconde visite dans cette populaire franchise. Je dois dire que sur PlayStation 4 et PlayStation Vita, mon expérience a été beaucoup plus concluante grâce à une excellente jouabilité et un style visuel flamboyant. Sega a apporté les modifications nécessaires pour rendre le jeu plus attrayant à mon goût ce qui devrait permettre à plus de joueurs de découvrir cette franchise."
8.5
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Anthony Gravel
Anthony est notre rédacteur chef et il écrit des tests depuis une dizaine d'années. Il a d'abord commencé avec le podcast de l'Épée Légendaire avant de rejoindre Geeks & Com' quelques années plus tard. On peut dire qu'il aime presque tous les styles, mais il a quand même un petit faible supplémentaire pour les jeux narratifs et les JRPG !