Test Express – Dungeons of Dreadrock

Test Express se veut comme une lecture rapide, une opinion rapide sur un jeu qui mérite votre attention mais qui se veut court par sa nature. Une mécanique simpliste, une durée de vie limitée ou autres aspects mais qui ne fait pas en sorte que vous ne devriez pas vous y intéresser.

La première fois que j’ai vu le jeu Dungeons of Dreadrock, j’ai immédiatement été séduit par la proximité visuelle avec The Legend of Zelda : Link’s Awakening. Il est impossible de ne pas faire le rapprochement et de se demander par la même occasion si la ressemblance ne va pas plus loin. La réponse rapide est que le jeu possède sa propre identité et auquel on accroche vraiment rapidement. Mais si on doit faire des comparaisons, le jeu s’inspire de plusieurs jeux. Par ses puzzles, Capitaine Toad vient très rapidement. Aussi Crypt of the Necromancer par ses déplacements par cases. Bref, un peu de bien des choses.

Développé par Christoph Minnameier, Dungeons of Dreadrock est disponible sur Android, iOS et Steam depuis quelques semaines mais que depuis très peu sur la Nintendo Switch. L’histoire se veut très simple. Vous incarnez une petite fille qui va au secours de son frère. Celui-ci a été envoyé dans un donjon afin de vaincre le Dead King mais rapidement, on constate qu’il n’a pas le courage nécessaire pour en venir à bout. Alors que l’histoire est minimaliste, on se laisse tout de même prendre au jeu et on désire en savoir un peu plus sur ce qui se passera aux deux personnages au fil de leur aventure.

Dungeon Master

Qui dit Dungeons of Dreadrock dit forcément donjon, je crois qu’on l’avait compris assez vite. Il faut donc passer d’un donjon à un autre afin de se rendre au bout. Et c’est grâce à la réflexion que vous viendrez à bout des quelque 100 niveaux qui se dévoilent sous vos yeux. Sur notre chemin, il y aura de multiples embûches. Que ce soit des ennemis, des pièges ou des illusions, il y a de quoi se creuser les méninges. En moyenne, il ne faut pas beaucoup de temps pour résoudre l’énigme mais certains sont plus coriaces que d’autres.

Le développeur a également cherché à pousser la réflexion à son maximum. Je ne veux pas en dire trop parce que c’est la beauté de ce jeu mais ce qui se trouve devant vous n’est pas toujours aussi simple que cela puisse paraître. Mais dans ce cas, que se passe-t-il si on est coincé? Heureusement, il existe des indices afin de vous aidez à traverser la tempête. Et le tout est excessivement bien fait dans le seul où les indices sont divisés. Ce qui fait en sorte que plutôt qu’avoir la réponse tout cuit dans le bec, vous avez des parcelles de réponse. Vous pouvez donc arrêter de lire quand bon vous semble et avoir l’impression que vous avez au moins contribué à avancer.

Verdict de Dungeons of Dreadrock

Dungeons of Dreadrock est un excellent petit jeu. Au moment d’écrire ces lignes, il est à 12 dollars canadien sur Nintendo Switch. Puis pour terminer celui-ci, environ 2 à 3 heures seront nécessaires pour en voir le bout. Pour le prix, le jeu m’a donné beaucoup plus de plaisir que bien d’autres plus cher et plus long. À mon avis, il représente un très bon jeu sur le côté. Un petit projet qui se fait bien à travers un plus gros projet. Ainsi, vous n’avez pas l’impression de le terminer trop rapidement et vous pouvez le déguster. Des petits jeux bien fait comme celui-ci, on en prendrait plus souvent.

Test Express – Dungeons of Dreadrock
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Kevin Cormier
Planificateur numérique de jour, amateurs de jeux vidéo le soir, j'aime pas mal tous les genres et je peux en parler durant des heures, tant que cela se fait dans le respect. Ce n'est pas parce qu'un jeu est mauvais qu'il l'est pour tous. Sauf E.T. sur Atari. Ça, c'est mauvais.