Sicario: Day of the Soldado

Critique du film Sicario: Day of the Soldado

L’agent fédéral Matt Graver fait équipe avec le sicario Alejandro Gillick afin d’empêcher les cartels mexicains de faire passer clandestinement des terroristes à travers la frontière américaine. Sicario: Day of the Soldado prend l’affiche le 27 juin 2018 en France et le 29 juin 2018 au Québec.

Fiche technique

Cette critique ne contient aucun divulgâcheur.

Sicario: Day of the Soldado ouvre sur de coyotes qui font traverser des immigrants clandestins à la frontière et se font pincer par une patrouille de frontière. Parmi les illégaux se trouve terroriste yéménite qui se fait exploser plutôt qu’être capturé. Plus tard, les agents trouvent 3 tapis de prière. Après une courte ellipse temporelle, trois terroristes se font exploser dans un lieu public du Texas, poussant le Président à vouloir classer les cartels comme organisations terroristes.

Une distribution à tout casser

Josh Brolin reprend le rôle de l’agent fédéral Matt Graber qui se fait donner la mission clandestine de causer une guerre entre les différents cartels mexicains. De cette façon, les États-Unis pourront intervenir au Mexique. Brolin incarne son personnage avec encore plus d’intensité que dans le premier opus de la série.

Graver est assisté dans sa mission par l’agent Steve Forsing, incarné de nouveau par Jeffrey Donovan qui est toujours un plaisir à voir jouer. À mon plus grand bonheur, son rôle est plus important que dans le film précédent, même s’il reste que j’aurais aimé qu’il le soit un peu plus.

Les deux agents recrutent de nouveau les services du sicario Alejandro Gillick, incarné par Benicio del Toro. Cette fois-ci, son personnage est plus approfondi, nous en apprenons sur son passé dans une scène touchante. L’acteur sait passer d’empathique à sociopathe en quelques secondes. Un rôle qui lui va à merveille.

Afin d’accomplir leur but, ils enlèveront Isabela Reyes, la fille du baron qui a jadis assassiné la famille du sicario. Le but étant de se faire passer pour des agents d’un autre cartel afin de déclencher une guerre. La jeune femme est incarnée par Isabela Moner qui rend ici une superbe performance qui est loin de ce qu’on avait pu voir dans Transformers: The Last Knight.

De Sicario à Sicario: Day of the Soldado

Bien que peu original le scénario est tout de même solide. Taylor Sheridan étant de retour à l’écriture il n’y a pas d’inconsistance avec le premier film. Le récit suit sensiblement la même trame narrative que le premier volet, à mon plus grand bonheur.

Stefano Sollima remplace Denis Villeneuve à la réalisation, ce qui me faisait plutôt peur. J’avais tort, il a su garder la même facture visuelle et a réussi à conserver l’ambiance du film précédent malgré le départ d’Emily Blunt. Un réalisateur dont je vais me faire le plaisir de découvrir la filmographie.

Je me suis surpris à préférer Sicario: Day of the Soldado au film original. La différence n’est tout de même pas énorme. Ici, la violence est encore plus présente, encore plus viscérale et très graphique. J’ai bien hâte d’avoir le Blu-Ray afin de pouvoir regarder les volets de la série l’un à la suite de l’autre. Un film à voir sur grand écran.

Sicario: Day of the Soldado
Critique du film Sicario: Day of the Soldado
"Une réalisation impeccable d’un scénario prévisible , mais solide. Une distribution à couper le souffle. À voir sur grand écran. "
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