Test de The Division 2 – Une suite Ubisoftienne

J’ai eu l’occasion d’essayer The Division 2, la suite du Action-RPG The Division, le jeu de tir à la troisième personne lancé en 2016. Le jeu est toujours développé par Massive Entertainment, l’un des studios d’Ubisoft, et voici ce que j’en pense.

Fiche technique

  • Date de sortie : 15 mars 2019
  • Style : Jeu de tir à la 3e personne, Action-RPG
  • Classement ESRB/PEGI : M / PEGI 17+
  • Développeur : Massive Entertainment
  • Éditeur : Ubisoft
  • Langue d’exploitation : Français,Anglais
  • Disponible sur PlayStation 4, Xbox One et PC
  • Testé sur PC
  • Prix lors du test : 79,99 $ / 49,99 €
  • Site officiel
  • Version numérique envoyée par l’éditeur

Critique vidéo

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Une nouvelle ville, la même histoire

L’histoire est probablement le maillon le plus faible du jeu. On est tout simplement un des agents de la Division envoyé à Washington afin de leur porter secours. Six mois se sont déroulés depuis les événements de New-York et, même si les choses commencent peu à peu à reprendre leur cours, d’autres menaces planent sur la ville de Washington. Vous devez aider les communautés qui se sont formées tout en essayant de rétablir le réseau des agents de la Division tout autour du monde. S’ensuit une panoplie de quêtes plus ou moins pertinentes pour en arriver à une fin sans grand éclat.

Au niveau de l’histoire et de l’ambiance générales, le jeu est plutôt décevant. Le premier titre nous avait présenté un monde plus sauvage, moins rempli de « Calinours » et de pouvoir de l’entraide.

Des ennemis plus brillants, mais déjà-vu

Je ne vais pas vous mentir, je suis mort assez souvent durant mes différentes parties. Les ennemis sont beaucoup plus tenaces, autant dans les différentes compétences qu’ils possèdent que de la façon dont ils arrivent à vous prendre de revers. Un simple ennemi peut arriver à vous terrasser. Jouer en groupe, que ce soit avec des joueurs pris au hasard ou des amis, va être un gros plus pour assurer une expérience de jeu agréable et plus facile. Cependant, les 3 factions présentes dans le jeu font très déjà-vu et même s’ils possèdent un arsenal plus varié, au final elles ne sont pas particulièrement différentes de ce qui a été vu dans le premier titre.

Une évolution visuelle à défaut d’une révolution

Si on est toujours loin de ce qui avait été présenté durant l’E3 2013, il faut admettre que le jeu s’en tire globalement plutôt bien. Ce qui m’a le plus surpris c’est tout ce qui touche à la gestion de l’environnement. Que ce soit sous une énorme pluie battante ou lors d’un coucher de soleil, le moteur Snowdrop offre un rendu plutôt impressionnant. Ajoutez à ça l’attention du détail apportée à chaque recoin du jeu et vous obtenez finalement un jeu qui s’en sort plutôt bien.

Que ce soit sous une énorme pluie battante ou lors d’un coucher de soleil, le moteur Snowdrop offre un rendu plutôt impressionnant.

Un mode arcade mieux présenté

Un des principaux reproches qui a été fait au premier jeu, c’est l’aspect « éponge à balles » que les ennemis finissaient par avoir au fil de la progression dans le jeu. Ce côté arcade, à l’opposé par exemple d’un Ghost Recon Wildland plus réaliste, est toujours présent dans le jeu, mais on le justifie par la présence massive d’armure sur les ennemis les plus résistants. Une fois l’armure complètement détruite, l’ennemi est rapidement tué. C’est la même chose, mais on a moins cette impression de tirer à l’infini sur un ennemi qui a simplement trop de points de vie.

Plus de compétences, plus de spécialisations, plus de tout !

La trame principale et les missions annexes offrent environ une trentaine d’heures de jeu. Heureusement, c’est à partir de ce moment que commence réellement le jeu. La ville de Washington devient plus hostile, une nouvelle faction fait son entrée et les missions de coopérations sont complètement changées. Ajoutez à cela différents niveaux de difficulté et une panoplie d’objets rares à collectionner.

Ajoutez à ça 8 compétences distinctes séparées en 3 sous-compétences et 3 spécialisations qui devront être améliorées.

Finalement, les missions en coopérations sont excessivement nombreuses ainsi qu’incroyablement mises en scène et certains décors sont tout simplement sublimes. Bref, vous aurez de quoi vous occuper solidement d’ici le prochain ajout de contenu majeur.

Les clans, enfin !

Une des nouveautés que j’ai appréciées le plus, c’est l’ajout des clans dans le jeu. Vous pouvez, après quelques missions, joindre ou créer un clan. Ce clan représente un regroupement de joueurs et la participation de chaque joueur permet au clan de gagner en puissance et d’offrir plus de possibilités à l’ensemble des membres du clan.

En conclusion…

Si le premier The Division m’avait impressionné par son histoire, son ambiance et son originalité, mais m’avait grandement déçu par son contenu de fin de jeu, The Division 2, quant à lui, offre une expérience assez différente. Bien que plutôt faible dans sa trame de fond, le jeu offre une quantité phénoménale de chose à faire et possède donc la qualité principale recherchée pour ce genre de jeu, c’est-à-dire beaucoup de chose à faire ainsi qu’à ramasser et toujours de la place pour s’améliorer.

Test de The Division 2 – Une suite Ubisoftienne
"Une belle suite typique d’Ubisoft qui améliore grandement ses points faibles, tout en laissant place à de l’amélioration."
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