[E3 2018] Starlink: Battle for Atlas n’est pas du tout le jeu auquel je m’attendais

Une des plus belles surprises de l’E3 cette année est sortie du champ droit cette année. En effet, personne n’a vu venir l’arrivée de Fox McCloud dans l’univers du nouveau jeu d’Ubisoft Starlink. Presque tout avait fait l’objet de fuites avant la grande messe des jeux vidéo, mais celui-là y a échappé. Et les réactions ont été unanimes sur place, les gens sont excités de revoir Fox en action. Mais, pour moi, Starlink : Battle for Atlas s’est aussi avéré une très belle surprise une fois le jeu en main.

En effet, je m’attendais à un autre toys to life misant trop sur les jouets et très peu sur sa jouabilité. Pourtant, après l’avoir eu entre les mains, j’ai l’impression que Ubisoft Toronto aura une carte cachée pour la période des fêtes 2018.

400 années-lumière c’est loin

L’aventure se déroulera dans la galaxie d’Atlas à pas moins de quatre cents années-lumière de la nôtre. On y contrôle un groupe de justiciers de la galaxie qui doivent combattre la menace planante de la Forgotten Legion. Dirigé par l’infâme Drax, ce groupe est obsédé par une ancienne technologie laissée derrière par une race depuis disparue. Évidemment, ce dernier veut utiliser cette technologie à mauvais escient et vous devrez tenter de l’en empêcher.

Les joueurs auront droit à l’aide de Fox McCloud uniquement dans la version Nintendo Switch pour combattre cette menace. Fox aura le seul bolide muni déjà d’armes et ce sera son unique laser ainsi que son charged-shot. Bref, on ne risque pas trop d’être dépaysé.

Pas seulement pour les enfants

D’accord, une grosse partie du jeu est les vaisseaux modulaires qu’on doit attacher à notre manette pour jouer. Visiblement, c’est la partie qui a été faite pour attirer les plus jeunes. On peut modifier les armes des bolides et même ajouter des extensions sur ceux-ci comme c’est le cas du Arwing. Ce n’est rien de très innovant, mais je pourrais comprendre l’attrait pour les jeunes.

Le seul problème à mon avis, c’est qu’on n’use pas d’un système de portail comme LEGO Dimensions ou Disney Infinity. Il faut carrément attacher le bolide sur la manette ce qui rend le tout franchement encombrant. Ça devient même un peu lourd et je trouvais que c’était mal pensé.

C’est dommage, parce que dans l’ensemble j’ai trouvé que le gameplay était assez efficace et intuitif. Je me suis battu contre un gros extraterrestre dont je devais éviter les attaques tout en détruisant ses points faibles. Ça me rappelait les bonnes années de Star Fox, mais modernisées. C’est encore tôt pour se faire une tête, mais ç’a été une belle surprise.

Le seul petit truc que j’ai remarqué c’est que le jeu est beaucoup moins beau sur Switch que sur Xbox One. C’est normal sur papier, mais la différence était vraiment frappante ici. On verra lors de la sortie finale.

Premier constat

Avec des contrôles plus naturels (désolé Wii U), il semble encore possible de faire de bons jeux de combats spatiaux. Dès que je me suis lancé dans l’aventure, la jouabilité s’est avérée très instinctive. J’ai pu me lancer dans le jeu et me battre contre un Boss assez rapidement sans me sentir déstabilisé. C’est bon signe et on est loin des autres toys to life un peu endormants. Il ne reste plus qu’à attendre la sortie de Starlink : Battle for Atlas sur Xbox One, PS4 et Switch le 16 octobre prochain.

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