[PGW 2015] Battleborn : on y a joué, voici nos impressions sur le multijoueur

Si vous avez lu mes impressions de Battleborn pendant la Gamescom, vous savez que je suis très attentivement le nouveau jeu de Gearbox, les papas de la licence Borderlands que j’affectionne tout particulièrement. Vous savez aussi probablement que j’attache beaucoup plus d’importance au mode Solo du jeu qui demeure à mon sens son atout principal. Le multi, mis en avant comme un MOBA à la première personne, m’inquiétait plus qu’autre chose, surtout face à la concurrence d’un Overwatch. C’était en tout cas ce que je pensais jusqu’à ce que je mette les mains sur la démo présentée par 2K, l’éditeur du jeu, à la Paris Games Week…

Battleborn - Gameplay - 5

Présentation de la démo

En effet, la démo de la Paris Games Week est une démo multijoueur ! Nous pouvions donc lancer une partie en 5 vs 5 sur le mode Fusion, un mode un peu plus original où les héros doivent protéger leurs serviteurs (contrôlés par l’IA) qui doivent se jeter dans le réacteur de l’ennemi. Plus il y en a qui se jettent dedans plus vous marquez de points. L’équipe qui a bien sûr le plus de point gagne la partie.

2 options s’offrent à chaque équipe : Protéger ses serviteurs des attaques de l’équipe adverse, ou au contraire attaquer leurs serviteurs pour éviter qu’ils ne se jettent dans votre réacteur.

Battleborn - Caldarius

Je choisis Caladrius, une sorte de robot équipé d’un jetpack, d’une lame énergétique, d’un pistolet-mitrailleur et d’un lance-roquette. Plutôt Badass. A la manière d’un MOBA, chaque joueur choisit un héros, chacun disposant de capacités, forces et faiblesses différents. Ce héros gagnera des niveaux au cours de la partie et vous devrez donc à chaque fois choisir entre 2 améliorations sur le fameux système de progression en hélix. J’avais ainsi le choix entre augmenter la vitesse de mes déplacements et diminuer le cooldown de mes compétences.

Sur la carte, nous pouvions également améliorer notre base en dépensant des points dans la constructions de canons défensifs.

Impressions à chaud

J’ai pour la première fois compris et ressenti ce que Gearbox voulait faire avec Battleborn : un MOBA – FPS (même s’ils se défendent de vouloir faire un MOBA). Pour jouer un peu à Heroes of The Storm (oui je sais que ce n’est pas le MOBA ultime, la partie pro League of Legends de la Rédaction se charge souvent de me le rappeler), j’ai réellement retrouvé des sensations de MOBA dans cette partie de Battleborn en compétitif.

On monte de niveau pendant la partie, on devient de plus en plus fort, on escorte nos serviteurs, on tue ceux de l’adversaire, on surveille les différentes lanes (les différentes parties de la carte) : toute la base (simplifiée) d’un MOBA est là. Ajoutez à cela des héros très différents, un gameplay nerveux et dynamique à souhait hérité des Borderlands, tout comme la direction artistique, et vous obtenez une très belle surprise en multijoueur.

Le plaisir de jeu mais aussi les réflexes du MOBA sont bien présents et alors que je n’attendais rien de l’aspect multi de Battleborn, trop concentré sur un Overwatch, je me surprends désormais à attendre impatiemment le jeu aussi bien pour son solo que pour son multi. Au final, la ressemblance avec un Overwatch n’est plus si évidente tant ce dernier semble pour l’instant se concentrer sur du match à mort en équipe ultra dynamique plus que sur un MOBA plus classique. En tout cas pour le moment !

Bilan : très bon

J’attendais déjà Battleborn depuis la démo solo de la Gamescom, mais cette démonstration à la Paris Games Week a achevé de me convaincre que Gearbox a une belle carte à jouer dans la guerre qui se profile des MOBA – FPS. Le multijoueur, en plus de reprendre la direction artistique chatoyante et le gameplay dynamique du solo, respire le MOBA et cette ambiance délicieusement compétitive mais aussi coopérative. Il ne reste plus qu’à attendre la sortie définitive du jeu pour savoir comment tout cela va s’imbriquer et surtout si l’ensemble sera bien équilibré.

Battleborn sortira sur PlayStation 4, Xbox One et PC  le 9 février 2016.

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